Développement et patronage
Dirigé par Deborah Eade et introduit par Melakou Tegegn
Loin d’être un processus libérateur pour tous, une grande partie de ce qui a été fait au nom du développement a pour effet de renforcer la dépendance intellectuelle, matérielle et financière des récipiendaires. Certains soutiennent que le concept même de développement est essentiellement un véhicule grâce auquel les valeurs culturelles et les normes sociales, ainsi que les ressources, sont exportées d’une partie du monde vers une autre, le long d’une voie à sens unique allant des riches vers les pauvres. Ainsi, l’aide devient un moyen de maintenir des rapports inégaux de pouvoir et d’encourager le patronage. Ici, Paul Tiyambe Zeleza examine l’héritage de la dépendance intellectuelle et culturelle léguée aux érudits africains, tandis que Karunawathie Menike soutient que les organismes venus de l’extérieur ignorent les priorités et les préoccupations existantes des populations mêmes dans leur hâte d’imposer leurs propres vues (soi-disant plus éclairées). Jenny Pearce, Richard Moseley-Williams et Firoze Manji examinent d’un œil critique la manière dont les organismes d’aide peuvent perpétuer la dépendance - mais, ce faisant, assurer leur propre survie. Alan Fowler identifie les principaux ingrédients de partenariats plus égaux et robustes entre le Nord et le Sud, et David Craig, Doug Porter et Sara Hlupekile Longwe affirment que les prestataires d’aide reproduisent souvent les dynamiques et les injustices mêmes qu’ils professent déplorer.
© Oxfam (UK and Ireland) 1997.
ISBN 0 85598 376 0
All rights reserved.
‘Indispensable for anyone attempting to move beyond platitudes about development partnerships towards a critical understanding of the power relations that underpin development practice. The annotated bibliography alone is an invaluable resource, providing a rich and astonishingly varied compilation of critical alternatives to mainstream development thinking and practice.’
Carole Miller, Gender Policy Adviser, ActionAid
‘What this collection shows is that, despite the increasing constraints on both NGOs and state-sponsored [community] development, there are still spaces to be created for marginalised people to be heard. I would recommend this Reader to all those working in and with communities which are attempting to create and people these spaces.’
Community Development Journal
‘…the issues raised are important ones and the papers deserve attention from policy makers in NGOs in both the North and the South and from their colleagues in official agencies. ’>
Development and Change