Ce document présente un compte rendu de certaines des conclusions génériques ressortant de recherches entreprises au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Ouganda sur les manières dont les outils de gestion actuellement encouragés par les bailleurs de fonds officiels sont transmis le long de la ‘chaîne de l’aide’, au travers des ONG du Royaume-Uni, aux organisations de la société civile du Sud. La concurrence croissante pour obtenir les fonds des donateurs a pour effet d’évincer les ONG de plus petite taille, d’une part, et d’établir une approche de plus en plus standardisée entraînant une perte de diversité, de l’autre. Un aspect plus perturbant est que les ONG, à tous les niveaux, sont de plus en plus secrètes quant à leurs propres défauts, et rechignent à exprimer leurs préoccupations sur ce qui se passe, de peur de perdre leur financement. Cet environnement, et les attitudes qu’il encourage, ne sont pas propices à l’apprentissage, permettent la domination des paradigmes et des priorités définis par les bailleurs de fonds, et menacent de détruire les valeurs et les forces que les ONG peuvent, lorsqu’elles œuvrent au mieux de leurs capacités, apporter au développement. |