Au début des années 90, certaines idées comme le développement humain durable (DHD) et le développement centré sur les populations (DCP) avaient déjà commencé à transférer le discours relatif au développement au-delà des perspectives économiques et des débats idéologiques (le marché contre l’État) du passé. L’auteur de cet article décrit comment, malgré leurs promesses et les véritables efforts de la part d’agences internationales de développement comme le PNUD et ActionAid afin de mettre en pratique les idées de DHD et de DCP, les défauts conceptuels du paradigme DHD/DCP, ajoutés aux intérêts organisationnels internes des deux agences, ont peu à peu déplacé les éléments essentiels de l’ordre du jour. |