L’échec de l’État post-colonial à institutionnaliser la démocratie et à régler le développement au profit des pauvres a donné de l’importance aux acteurs privés, y compris les ONG de développement. En utilisant des études de cas du Malawi, cet article montre comment les ONG peuvent sans le vouloir faciliter l’enrôlement des pauvres dans des ordres du jour du développement qui ne leur sont pas avantageux. Les images (en tant que vues du monde) que les acteurs sociaux se font des différents aspects du processus de développement peuvent miner les intentions de ‘responsabilisation’. L’auteur de cet article soutient qu’une analyse des images des divers acteurs au moment de gérer l’assistance au développement devrait influer sur l’ordre du jour des ONG de développement favorable aux pauvres. |