Les ONG de défense des droits de l’homme étaient à l’avant-garde de la lutte pour la démocratisation au Nigeria, mais elles ont dû forger des alliances avec les syndicats et d’autres groupes afin de galvaniser ce processus efficacement. Cet article traite des alliances entre les syndicats et les ONG dans la lutte contre la dictature militaire au Nigeria afin d’analyser les résultats des relations horizontales dans les échanges au sein de la société civile. L’auteur soutient que les exigences de la lutte politique soutenue produisent des conflits autour de questions ayant trait à la participation, la reddition de comptes et l’égalitarisme qui favorisent à leur tour le capital social au sein de la société civile en atténuant les modèles d’échange entre ses membres qui sont asymétriques et structurés hiérarchiquement. |