Donner une voix : lancer le débat sur les questions de citoyenneté, de participation et de redevabilité
Bien qu’il existe une quasi-unanimité sur la nécessité de la participation, il n’y a pour le moment pas de consensus sur le type et le degré de participation à adopter dans les projets. Un élément qui n’a jamais fait de doute est le fait que les populations locales ne se sont pas vu attribuer la reconnaissance et le respect qui leur sont dus par la plupart des agences intervenantes, d’où l’échec de certains projets. Alors quels résultats obtient un projet qui cherche à aborder les questions de citoyenneté, de participation et de redevabilité en utilisant une variété de méthodologies participatives, en particulier dans le contexte d’une société multi-ethnique, multi-religieuse et politiquement complexe comme celle du Nigeria ? Cet article examine l’utilisation de ces méthodologies, en mettant en relief les questions qui se dégagent et les succès et les limites des conclusions pour les recherches futures. Aussi efficaces que les méthodes aient semblé être, il restait bien des questions et des problèmes irrésolus au-delà du mandat immédiat du projet, qui demandent une attention urgente pour que les communautés puissent aller vers un développement véritable et cesser d’afficher une agression parfois mal placée.