Volume 16
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Cet article donne une vue d’ensemble des questions relatives à l’utilisation des connaissances par les organisations de développement. Il commence par examiner les diverses définitions des connaissances qui existent dans un monde de nombreuses cultures et traditions intellectuelles et le rôle du langage. Il se penche sur leurs rapports mutuels et avec les nombreux et divers “développements informationnels” – changements liés à l’information dans le travail, la culture, les organisations et la technologie aux quatre coins du monde. L’auteur soutient que ces questions posent un certain nombre de défis stratégiques fondamentaux au secteur du développement. La deuxième partie traite des endroits où, dans la pratique, les organisations de développement obtiennent leurs informations et leurs connaissances et identifie les problèmes que comportent nombre des voies utilisées. La conclusion en est que la plupart des pratiques actuelles luttent constamment contre le type de relation et le type de communication qui sont essentiels si l’on veut éviter que la politique et la pratique de développement se réduisent à une imposition d’idées externes, même si elles sont bien intentionnées.
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Cet article se concentre sur le développement des études africaines, principalement dans l’Europe et l’Amérique du nord post-1945, et sa contrepartie dans l’Afrique de l’après-indépendance. Les études africaines jouissent de liens de plus en plus étroits avec la coopération bilatérale et multilatérale au développement et fournissent des travaux de recherches et des chercheurs (en plus de leurs propres cadres conceptuels et sujets de préoccupation) pour aider à définir et à guider les politiques relatives à l’aide et aux domaines associés. Il en résulte des pratiques malsaines ; en effet, les recherches africaines sont ignorées dans la formulation des politiques internationales visant le continent, tandis que les africanistes de l’extérieur assument la fonction d’interpréter le monde à l’Afrique et vice-versa. Cette dynamique renforce les asymétries existantes sur les plans de la capacité et de l’influence, en particulier au vu de la crise de l’éducation supérieure dans la plupart des pays africains. Elle nuit par ailleurs à la communauté des chercheurs africains, et en particulier aux perspectives d’échanges entre nations et internationaux et à l’engagement dans des débats de développement plus larges, avec comme conséquence le fait que les spécialistes des sciences humaines qui n’ont pas succombé au marché des services d’expertise ou cherché des débouchés professionnels ailleurs sont encouragés à se concentrer sur des études empiriques étroites. Cette division politique du travail intellectuel doit être remplacée par une autre division qui permette l’expression et l’échange libres d’idées non seulement par les Africains sur l’Afrique, mais avec les membres de la communauté internationale qui ont les mêmes préoccupations thématiques et/ou théoriques que les spécialistes africains avec lesquels ils sont en contact.
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En utilisant son expérience autobiographique concernant les recherches sur le combustible bois à deux endroits en Afrique de l’ouest, l’auteur de cet article illustre la manière dont les processus de connaissances influent sur ce qui peut être produit comme connaissances, la façon dont ces connaissances sont véritablement produites et ce qui est finalement produit comme connaissances. Cependant, bien qu’il explore les divers rôles que les connaissances jouent dans les relations sociales à des moments historiques particuliers du développement personnel et professionnel d’un individu, les questions que soulève cette expérience subjective revêtent une importance plus large : qui sont ceux dont les connaissances importent ? Et comment certaines connaissances sont-elles supprimées ou niées, alors que d’autres sont privilégiées ? Il s’ensuit des questions supplémentaires concernant les manières dont les recherches et les pratiques sont inséparables des prismes locaux relatifs aux recherches, aux politiques générales et au développement. Dans un sens général, cet article porte sur la manière dont les philosophies, les méthodologies et les pratiques relatives au combustible bois sont édifiées, modifiées et maintenues en vie comme des connaissances ; et il vient nous rappeler que ces processus de connaissances ne peuvent pas être vraiment compris isolément, mais qu’il faut les positionner dans des contextes complexes et diversifiés d’ordres du jour individuels, de stratégies de groupe, etc., ainsi que dans de multiples sites de production.
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L’auteur de cet article soutient que ceux qui tiennent à qualifier et à exploiter le potentiel autonomisant de la technologie de l’information et de la communication (TIC) pour des projets de développement doivent comprendre que l’existence même de cette technologie ouvre d’autres modèles possibles de coopération et de collaboration. Ces modèles eux-mêmes nécessitent une rupture par rapport aux modèles “traditionnels” de gestion caractérisés par la commande et le contrôle. Une solution possible consiste à persuader les participants, ou les participants potentiels, de coordonner leurs efforts à l’exemple du mouvement de logiciels à source ouverte et des collaborateurs à Wikipedia : des modèles de coordination qui devraient ne pas marcher mais qui semblent bel et bien fonctionner. Cet article propose une description de cet argument, puis suggère des manières pour les ONG en particulier de tenter d’incorporer ces nouvelles idées dans leurs stratégies. Ceci est tout particulièrement crucial pour les organisations qui dépendent de sources possibles de financement soumises à des pressions croissantes et qui tentent également de développer et d’engendrer la participation et la détermination depuis l’intérieur et parmi des groupements cibles spécifiques.
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Cet article cherche à déterminer si le concept du capital social peut nous aider à comprendre les réseaux en ligne dans le domaine du développement. Une grande partie de la génération de connaissances et de l’apprentissage social dans le domaine du développement se produit dans le cadre de réseaux, lesquels sont de plus en plus en ligne. Bien que l’on suppose que ces réseaux constituent une force positive pour le développement, il y a encore de nombreuses inconnues les concernant, en partie parce qu’ils en sont encore à leurs premiers balbutiements. Le concept du capital social a toujours été appliqué pour examiner le fonctionnement des groupes et des sociétés. Plus récemment, il a également été appliqué au développement et aux réseaux en ligne en dehors du développement. Trois approches – qui ne relèvent pas du développement – de l’examen du capital social dans les réseaux et communautés en ligne sont examinées dans cet article. Des éléments de ces approches, combinés à des aspects liés au développement, sont utilisés dans l’élaboration d’un cadre visant à faciliter l’analyse du capital social des réseaux en ligne dans un contexte de développement.
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Dans cet article, les auteurs réfléchissent à l’établissement et à l’évolution rapide d’un bulletin électronique africain, Pambazuka News, une initiative ancrée dans le rapport entre les technologies de l’information et de la communication (TIC) d’un côté et la lutte contre l’appauvrissement et les injustices de l’autre. Parmi les principaux enseignements figure le fait que la publication électronique constitue un engagement à long terme du fait de la confiance établie entre l’organisation qui fournit le service et ceux qui l’utilisent. Le caractère immédiat de ce moyen d’expression permet aux informations de circuler de plusieurs manières différentes et impose de nouvelles formes de redevabilité mutuelle. Cependant, il reste à aborder la question cruciale de la manière de garantir les ressources nécessaires au maintien de ce type de service sans en compromettre le contenu ni en diluer l’objet.
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Les connaissances dans le domaine du développement ont été perçues comme un produit de base unilatéral que les nations développées peuvent “abaisser” jusqu’au niveau des “pays en développement”. Le partage des connaissances est généralement vu comme une opération Nord-Sud. Cette approche verticale des connaissances dans le domaine du développement fait écho à l’approche verticale du développement en général, dans le cadre de laquelle les connaissances sont perçues comme un ingrédient de l’assistance technique offerte par ceux qui en ont à ceux qui n’en ont pas. Cependant, aucune organisation ne peut proposer une transformation sociale ou un partage des connaissances si elle n’est pas elle-même engagée dans un processus interne d’apprentissage qui met systématiquement en question les certitudes, les autorités et la prise de décisions. L’apprentissage est un processus complexe d’acquisition de connaissances tant au sein même de l’organisation qui facilite le changement social que parmi les sujets et les partenaires du changement social.
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Cet article examine les motifs de la création de la Communication Initiative (CI), un réseau d’entités qui utilisent la communication pour favoriser les changements sociaux au sein des communautés du monde entier, en décrit le développement et détaille la stratégie distinctive qui la façonne. Les membres du réseau accèdent aux informations et collaborent entre eux au travers de trois sites Internet de connaissances – un doté d’une vue d’ensemble et d’un axe mondiaux, un autre doté d’une vue d’ensemble mondiale et d’un axe latino-américain et un dernier axé sur l’Afrique – et leurs bulletins électroniques associés. Ces espaces en ligne sont des éléments d’un processus plus large que l’auteur appelle la “communication horizontale”, laquelle est essentielle pour fournir une plateforme équitable et ne portant aucun jugement permettant d’accéder aux informations et aux interactions qui sont importantes pour ceux qui pratiquent réellement la communication pour le développement. En se basant sur cette approche la CI a suscité l’intérêt de plus de 50.000 personnes, réparties dans 184 pays, au cours des sept dernières années ; l’auteur décrit dans leurs grandes lignes les éléments essentiels de ce succès.
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Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont donné lieu à de nouvelles possibilités économiques et sociales aux quatre coins du monde. Cependant, leur utilisation continue d’être régie par des rapports de pouvoir déjà en place dans lesquels les femmes sont fréquemment défavorisées. Au milieu de cette inégalité on trouve des particuliers et des organisations qui s’efforcent d’utiliser les TIC pour favoriser l’égalité entre les sexes. Ce sont là les questions abordées par le BRIDGE Cutting Edge Pack on Gender and ICTs. Cette section consiste en des extraits de la partie du pack Overview Report (compte rendu général). Le premier, la plus grande partie de la section “ICTs as tools to challenge gender inequality and promote women’s empowerment” (Les TIC comme outils pour mettre en question l’inégalité entre les sexes et promouvoir l’autonomisation des femmes) (on a omis une section sur les femmes et l’“e-gouvernement”), décrit des manières dont des femmes ont pu utiliser les TIC pour appuyer de nouvelles formes d’échange d’informations, d’organisation et d’emploi. Le deuxième, extrait de l’encadré “Telecentres : Some Myths” (Télécentres : quelques mythes”) décrit trois affirmations qui entraînent fréquemment des problèmes dans toutes les formes d’investissement dans les échanges d’informations liées au développement avec des groupes pauvres ou manquant de pouvoir, pas seulement des problèmes liés aux télécentres et aux femmes.
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Nous suggérons que les chercheurs de niveau doctorat et post-doctorat constituent une ressource robuste et inexploitée dotée du potentiel d’apporter une contribution réelle à la recherche en santé mondiale (RSM). Cependant, nous soulevons quelques questions éthiques, institutionnelles et relatives au financement qui soit dissuadent les nouveaux chercheurs de pénétrer dans ce secteur soit diminuent leur capacité de contribuer. Nous proposons plusieurs recommandations aux bailleurs de fonds et aux institutions (universitaires et autres) canadiens et souhaitons générer le débat parmi eux sur la façon de surmonter ces contraintes. Nous avons besoin de voir des changements dans la manière dont les recherches dans les programmes universitaires sont organisées et financées afin qu’il y ait des occasions de travailler en collaboration au sein de partenariats établis entre les pays à revenus faibles et moyens (PRFM) et les chercheurs canadiens. Nous demandons instamment des changements dans la manière dont les institutions de financement reconnaissent, apprécient et soutiennent la RSM, de manière à ce que les chercheurs établis soient encouragés à développer des relations à long terme avec les PRFM et à assumer le rôle de mentors pour les nouveaux chercheurs du Canada et de ces pays. Nous demandons aux bailleurs de fonds de reconsidérer des activités supplémentaires de RSM à soutenir, y compris des initiatives de formation stratégique et la diffusion des résultats de recherches. Nous encourageons également le développement d’autres structures pouvant fournir des possibilités de formation et de mentoring. La RSM elle-même se heurte à de nombreux défis. Si nous abordons ceux qui sont défavorables à notre contribution, nous pouvons devenir de réels partenaires de la RSM et œuvrer en vue de l’équité dans la santé mondiale et en vue de solutions aux problèmes prioritaires de santé.
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Ce bref article décrit dans leurs grands traits une gamme de services et de nouveaux développements dans le domaine des services Internet et basés sur le Web. Bien que nombre de ces applications soient utilisées à des fins de publication, de dialogue, de recherche et de feedback dans le domaine du développement, il reste à savoir si le développement des communications, et en particulier Internet, change profondément ou pas la communauté internationale du développement et sa façon de travailler.
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Cet essai bilan examine les nouvelles idées théoriques qui émanent du Mouvement mondial pour la justice et la solidarité, connu également sous le nom de “Mouvement antimondialisation” (ou antiglobalisation), ou “Mouvement des mouvements”, et passe également en revue les documents portant sur ce phénomène et écrits par des participants directs ainsi que d’autres observateurs. La préoccupation centrale de l’auteur est de tenter de comprendre la nature et l’importance du Mouvement des mouvements tandis qu’il opère à travers les frontières locales, nationales et mondiales et de réfléchir à sa capacité de représenter et de mobiliser les nombreux millions de personnes de par le monde qui n’ont rien ou presque à tirer de la mondialisation néo-libérale, mais auxquelles celle-ci risque de causer d’importantes pertes.
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Cet article comporte quelques réflexions initiales sur les caractéristiques distinctives des Études du développement (ED). Le but en est de lancer des débats supplémentaires plutôt que de tenter de les clôturer. La discussion de la nature des ED est opportune du fait de l’expansion des programmes d’enseignement à différents niveaux au cours des dix dernières années environ ; du fait des critiques soutenues visant les ED au cours des quelques dernières années ; et parce que les ED sont entrées dans une période d’introspection – illustrée par des numéros spéciaux de plusieurs périodiques et diverses manifestations – afin d’identifier les caractéristiques qui la définissent. Cet article soutient que les ED constituent un effort qui mérite d’être entrepris (et comment un souci de réduction de la pauvreté dans le monde pourrait-il être autre chose que cela ?), mais le terrain d’enquête doit réfléchir à la manière d’aborder l’hétérogénéité dans les “Tiers monde(s)” et d’ouvrir un espace pour d’autres “voix”.
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Le pouvoir du suivi et de l’évaluation participatifs : nouvelles idées venues du sud-est de la ChineCet article examine les expériences de développement des capacités de deux équipes de recherche dans les provinces de Yunnan and Guizhou, sud-est de la Chine, qui ont utilisé le suivi et l’évaluation participatives (PM&E – Participatory Monitoring and Evaluation) pour renforcer leurs actions de recherche en matière de développement, en particulier dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. Les auteurs décrivent leurs efforts en vue d’incorporer les pratiques de PM&E dans leur travail. Le processus s’est avéré difficile en dépit des changements politiques et économiques survenus en Chine qui visent à accorder plus de place aux voix locales et au pouvoir de prise de décisions local dans la gestion des ressources naturelles et les autres affaires villageoises. L’institutionnalisation du PM&E est encore loin et demandera davantage de pratique sur le terrain, une intégration accrue dans les processus de développement organisationnel et des connexions plus solides avec les ordres du jour de changement politique.
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L’argument central de cet article est que nombre des outils développés pour renforcer les entreprises à but lucratif peuvent être appliqués aux ONG pour les rendre plus efficaces et disposées à rendre des comptes. Cet article aborde une lacune dans la littérature relative au développement en définissant et en décrivant la manière dont les outils commerciaux peuvent être transférés efficacement aux ONG. Il examine la mise en œuvre de la norme de qualité ISO 9000 par une ONG, le Cambodia Trust. Les expériences du Cambodia Trust démontrent que les outils commerciaux ont leur place dans la gestion des ONG. Cet article met également en question la mesure dans laquelle l’expérience cambodgienne peut être perçue comme un exemple de bonne pratique pour les ONG.
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Les programmes de services de développement commercial (Business Development Services - BDS) se sont transformés en domaine de grande activité pour les bailleurs de fonds et les ONG internationaux. En se concentrant sur les petites entreprises de pays en voie de développement, l’approche actuelle des BDS tourne autour de l’idée selon laquelle le développement de marchés commerciaux est la clé du succès. Or nombre de ces programmes continuent d’avoir un impact limité. Un examen des théories modernes relatives à la gestion du marketing de l’innovation et des services suggère que ceci est peut-être dû au fait que les pratiques actuelles de soutien aux BDS reflètent une compréhension assez limitée de la manière dont les nouveaux marchés se développent en réalité. En s’inspirant des idées qu’offrent ces théories, les auteurs suggèrent que les pratiques de BDS devraient développer une approche plus évolutionnaire, et reconnaître que les innovations des services se développent au travers d’une interaction continue entre les fournisseurs et les clients. L’article se conclut par des lignes directrices pratiques relatives aux politiques générales et une discussion relative aux outils qui pourraient aider les BDS à adopter cette approche plus fructueuse.
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Les activités de commerce équitable dans le Sud sont en général étudiées par rapport aux buts internes des organisations de commerce équitable elles-mêmes. Cet article soutient qu’il est également essentiel de prendre en compte l’“arène” ou ensemble d’interactions plus générales de commerce équitable. Les auteurs se concentrent sur les “arènes” du café commerce équitable de la Tanzanie et du Nicaragua et étudient le rôle de quatre acteurs clés : les petits producteurs, les coopératives, les partenaires de développement et les autorités publiques. En utilisant des données comparatives issues d’études sur le terrain menées en 2002 et 2003, cet article fait ressortir des questions clés nationales et internationales qui affectent les producteurs locaux. Illustrant l’évolution différente du commerce équitable selon le contexte, cet article examine la manière dont le mouvement des coopératives au Nicaragua a été consolidé par la production du commerce équitable, à la différence de la situation en Tanzanie. Il conclut en se penchant sur certains des défis auxquels se confronte le commerce équitable, y compris comment concilier les exigences du marché et le renforcement de la solidarité.
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Cet article met en relief certains des facteurs qui influent sur le secteur des micro-entreprises en Afrique de l’Ouest francophone urbaine. En se basant sur des entretiens avec des micro-entrepreneurs et des praticiens du microfinancement au Bénin, au Burkina-Faso, au Niger et au Togo, cette étude examine les besoins, les caractéristiques, les motivations et les facteurs de succès pour le milieu des micro-enteprises dans cette région, ainsi que certains des obstacles à la croissance et au succès des initiatives de micro-entreprise. On constate que ceux qui ont des micro-entreprises dans l´économie informelle sont des entrepreneurs principalement par nécessité et que ce sont leurs besoins les plus fondamentaux qui impulsent leurs activités et comportements commerciaux. On a également observé que leur succès est entravé par un certain nombre de barrières, dont l’accès médiocre au capital, la formation insuffisante et une aversion générale pour le risque. En conséquence, le développement du secteur des micro-entreprises en Afrique de l’Ouest francophone urbaine n’a pas été optimal et l’article conclut que cette situation pourrait persister à moins de s’attaquer aux barrières économiques et sociales.
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Résumé : l’utilisation interchangeable des termes “microcrédit” et “microfinancement” donne lieu à des confusions et des malentendus sérieux dans les discours émanant tant d’universitaires que de décideurs. Les programmes de microcrédit fournissent principalement un type de service, à savoir la distribution et la collecte de prêts, tandis que les programmes de microfinancement offrent plusieurs services financiers et organisationnels, y compris les crédits, l’épargne, l’assurance et le développement communautaire. Du point de vue fonctionnel, les différences semblent plus sémantiques que substantives. Cependant, les différences conceptuelles sont fondamentales car elles concernent tant les intentions sous-jacentes que les manières dont ces deux types d’initiatives fonctionnent en pratique. Le microcrédit est essentiellement une approche du développement à but non lucratif et il dépend du soutien externe, alors que les programmes de microfinancement cherchent à générer assez de bénéfices pour pouvoir s’auto-financer. Ainsi, les deux types de programmes doivent être traités séparément pour ce qui est de leur rôle dans l’atténuation de la pauvreté dans le tiers- monde.
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Les ministères des finances (MF) ne peuvent pas ignorer l’important défi que représente le VIH/sida pour le développement. Afin d’aborder cette épidémie, il faut adopter une nouvelle approche complète et cohérente : le VIH/sida doit être intégré dans toutes les activités. Cet article examine les instruments que les MF utilisent, peuvent utiliser et devraient utiliser pour être proactifs et efficaces dans l’intégration du VIH/sida en soutenant la mise en œuvre des “trois un” encouragés par l’ONUSIDA et d’autres partenaires : un cadre stratégique, une autorité et un système de suivi et d’évaluation (S&E). Il suggère des voies stratégiques ainsi que des initiatives spécifiques pour exploiter les avantages relatifs des MF au moment d’assurer la mise en œuvre de plans stratégiques nationaux, de repositionner les autorités nationales et de fournir la base d’un solide système de S&E.
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Au travers d’une analyse d’exemples concrets et de documents clés, cet article cherche à déterminer ce qui pourrait améliorer l’apprentissage au sein même des ONG et des autres partenaires du milieu du développement et entre eux. Les auteurs se penchent sur la manière dont les types et les qualités de rapports qui évoluent actuellement dans le secteur du développement affectent l’apprentissage, en s’inspirant principalement d’expériences de relations entre des ONG du Nord et du Sud. Cet article identifie les aspects des rapports qui favorisent l’apprentissage et ceux qui le freinent et propose des recommandations en vue de renforcer l’apprentissage. Les auteurs mettent en relief la pertinence du travail en partenariat, les défis qu’il fait surgir et le potentiel qu’il comporte, ainsi que l’impact des exigences, procédures et processus de redevabilité sur les relations organisationnelles et sur l’apprentissage.
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Traité par des habitantes de zones rurales en Afrique de l’Ouest et prisé par les consommateurs fortunés de produits de beauté naturels dans l’hémisphère Nord, le beurre de karité semble être un excellent candidat pour le commerce équitable. Or, jusqu’à présent, cette industrie n’a guère été étudiée. Cet article analyse les occasions et les contraintes du développement de l’exportation, dans le cadre du commerce équitable, du beurre de karité du Burkina Faso, en prenant en compte le contexte dans lequel le karité est produit et vendu aux niveaux local et international, le concept du commerce équitable et l’impact des relations hommes-femmes sur la production du karité. Bien qu’il soit impossible d’arriver à une conclusion positive ou négative définitive, du fait des facteurs complexes et divergents qui affectent le marché international potentiel et le processus de production, l’auteur conclut que le développement de l’industrie du beurre de karité dans le cadre du commerce équitable au Burkina Faso présente un potentiel très considérable. Cependant, ce développement doit se faire avec retenue et en tenant compte des gageures et limites possibles, afin de rester durable et viable pour les productrices en milieu rural.
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Résumé : le microcrédit est un moyen de fournir des services financiers aux personnes qui ne peuvent pas accéder aux sources conventionnelles de crédit. De nouveaux programmes dans le Nord cherchent à imiter les expériences réussies du Sud. Mais ces programmes présentent leurs propres caractéristiques qui les différencient de ceux menés dans le Sud, comme l’illustre une étude de cas sur une expérience en Espagne.
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Grâce à sa gamme de ressources naturelles et à son abondant capital humain, le Vietnam est bien placé pour développer son secteur de l’aquaculture. Bien qu’il soit l’un des plus grands producteurs du monde de fruits de mer, le Vietnam se heurte à des problèmes environnementaux et de sécurité alimentaire et une planification adéquate est donc cruciale si l’on veut développer l’aquaculture de manière durable. Au Vietnam, on redouble d’efforts pour améliorer les conditions physiques dans lesquelles est menée l’aquaculture, tout en fournissant un soutien technique, organisationnel et financier, ainsi que des formations, et pour promouvoir le développement du secteur de façon globale.
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Dans son compte rendu de la conférence annuelle de 2005 d’AccountAbility, Jenny Hyatt observe que l’“industrie de la redevabilité” impulsée par les pays du Nord se soucie surtout de prédire les résultats et de contrôler les ressources et laisse donc largement passer la nature morale et politique de la redevabilité sur le plan de la promotion de l’équité et de l’intégrité et se soucie peu de l’échec à apprendre et à encourager l’apprentissage.
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Cet article traite du plaidoyer humanitaire dans le monde contemporain dans le cadre de la crise plus large de la vision politique. Au cours des 15 dernières années, le plaidoyer humanitaire a attiré l’attention sur la manière dont les crises ont été précipitées par les politiques générales des États et a demandé l’intervention internationale pour protéger les personnes. On en est par conséquent venu à l’associer à la mise en question de la souveraineté nationale de l’État en développement. Cet article prétend que le problème réside dans la faiblesse des États et suggère que le paradigme existant du plaidoyer humanitaire contribue à légitimer l’érosion de l’égalité parmi les États souverains et la consolidation des inégalités internationales.
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La guerre chronique qui sévit en Colombie est parmi les crises humanitaires les plus graves du monde. Au milieu des acteurs armés, de la violence omniprésente et de la militarisation accrue, de nombreux citoyens sont soumis à une hostilité venant de tous côtés. Cette violence fait continuer la marginalisation historique des communautés paysannes, indigènes et descendantes des Africains et est intensifiée par la “guerre mondiale contre le terrorisme”. Dans ce contexte, les agences d’aide font face à une remise en question concernant leur vocation de répondre aux besoins de ceux qui souffrent. Mais il y a des communautés “pour la paix” qui rejettent la violence et cherchent des manières de survivre dans le cadre de la guerre – en devenant des protagonistes dans leur propre protection. C’est une initiative risquée : elle suscite des accusations, des menaces et des attaques. Au fil du temps, le manque de moyens d’existence durables, la faiblesse de la cohésion interne et l’antagonisme de la dynamique externe mettent à l’épreuve la détermination des communautés pour la paix. Cet article se penche sur quatre de ces communautés et examine les facteurs qui génèrent et soutiennent le protagonisme de la base populaire, pour aboutir à des suggestions sur la manière dont les organisations de développement peuvent améliorer la protection au niveau communautaire et renforcer les processus locaux de paix afin de contribuer à la construction de la paix à plus grande échelle.
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Cet article souligne à quel point il est important de fonder l’analyse de l’aide humanitaire sur une compréhension des pratiques quotidiennes en présentant et en discutant de vignettes ethnographiques relatives à trois aspects de l’intervention d’aide humanitaire au Sri Lanka après le tsunami de 2004. La première concerne la nature des acteurs humanitaires, la deuxième examine la manière dont les différentes sortes de politiques s’entrelacent et la troisième traite de la question des partenariats humanitaires. Chaque vignette indique la nécessité d’une analyse détaillée des pratiques quotidiennes comme point de départ pour comprendre l’aide humanitaire. Pour l’effectuer, il faudrait un changement au niveau des approches universitaires actuelles, dans laquelle les discussions portant sur l’aide humanitaire commencent en général au niveau des principes et non des pratiques. Les auteurs de cet article soutiennent que les comptes rendus des pratiques quotidiennes et des dilemmes auxquels se confrontent les ONG contribuent à contrebalancer les attentes aveugles, mettent en évidence l’admiration sans réserves et permettent de replacer dans leur contexte les critiques non réalistes.
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Pourquoi le monde humanitaire a-t-il déjà oublié les Rwandais ? Et pourquoi les survivants du génocide rwandais continuent-ils à être mis sur la touche, en particulier les femmes qui ont été violées et auxquelles on a délibérément transmis le VIH/sida dans le cadre d’une campagne systématique de violence sexuelle ? Le centre d’attention des organisations humanitaires s’est éloigné du Rwanda après 1994 et la mort de ces femmes – dont la plupart doivent subvenir seules aux besoins de leur foyer– pourrait être évitée si elles avaient accès à un traitement. Les efforts d’aide humanitaire et de développement n’arriveront à des résultats positifs durables que s’ils sont mieux coordonnés et si l’on se montre capable d’agir en fonction de ce que l’on a appris.
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As Tony Vaux points out in his Guest Editorial in this issue, the concept of humanitarianism applies to both war and general disaster, and is based on the principle that ‘in extreme cases of human suffering external agents may offer assistance to people in need, and in doing so should be accorded respect and even “rights” in carrying out their functions’. However, policy makers in humanitarian agencies, and aid workers on the ground, face a bewilderingly complex set of challenges in determining such ‘rights’. Gone are any comfortable certainties about what in the commercial sector is known as ‘the licence to operate’, and claims to the moral high ground of ‘neutrality’ have an increasingly hollow ring. Perhaps more to the point, such assumptions are of little practical use to frontline workers who may risk ambush, abduction, deportation, or even their lives as the result of their professional activities. Nor do outdated road maps help relief agencies to orient their decisions on whether to withdraw or continue providing material assistance in the knowledge that a proportion of it is fuelling the violence or lining the pockets of conflict profiteers. There are no standard ‘off-the-peg’ answers, because each situation must be considered on its own merits. And of course no aid agencies share an identical mandate, or have precisely the same expertise or history of involvement with the affected population – all factors that must be weighed up in deciding what is the appropriate course of action. For reasons of space, we have not sought to cover the areas of early warning, prevention, and mitigation associated with ‘natural’ disasters, although of course the two are always linked, as became very clear in wake of the Asian tsunami in Aceh and Sri Lanka. It has long been recognised that since catastrophic events disproportionately affect the poor and marginalised, they expose and may intensify existing social divides and structural injustice. For instance, in his seminal work on the 1943 Bengal famine, Poverty and Famines: An Essay on Entitlement and Deprivation (OUP, 1984) Amartya K Sen argued that such food shortages do not occur in functioning democracies. Similarly, Roger Plant's, Guatemala: Unnatural Disaster (Latin America Bureau, 1978) showed how the 1974 earthquake triggered an intensification in state violence that was to result in the death or disappearance of 200,000 Guatemalans and create ‘a nation of widows and orphans’. In accordance with the focus of this issue, we have given priority to publications and organisations that reflect on some direct involvement in humanitarian endeavour, rather than giving priority to more policy-oriented or scholarly works or academic institutions. We have included literature on the 1994 genocide in Rwanda, since this was such a defining event for humanitarianism; and some recent publications concerning the US-led invasions of Afghanistan in October 2001 (‘Operation Enduring Freedom’) and Iraq in March 2003 (‘Operation Iraqi Freedom’), since these have significantly redefined the global landscape of policy and practice within which humanitarian agencies operate. Inevitably we can offer only a glimpse of the growing literature in these fields, but we hope in so doing that readers, and particularly those directly involved in humanitarian endeavours, will be encouraged to explore the issues further.
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D’après le débat actuel, on serait pardonnable de parvenir à la conclusion que la “protection des civils” est quelque chose que l’on “fait” aux récipiendaires passifs de la largesse internationale. Qu’il s’agisse des interventions au niveau macro du Conseil de sécurité des Nations Unies ou des tentatives au niveau micro en vue de réduire les effets secondaires négatifs de l’action humanitaire, les personnes qui ont besoin d’être protégées sont rarement perçues comme des protagonistes clés de leur propre avenir. Bien que les interventions externes de ce type puissent être très utiles, il s’agit d’un tableau très incomplet de la manière dont les personnes parviennent à survivre aux effets des conflits. Cette manière de voir la protection sous-estime sérieusement l’ingéniosité des personnes qui n’ont pas le choix et laisse passer du même coup des occasions d’aider les communautés tandis qu’elles se voient obligées de s’adapter à leurs nouvelles réalités. Par conséquent, une action humanitaire efficace non seulement se concentrera sur les actions de ceux qui sont tenus de protéger les civils, mais soutiendra et renforcera aussi les décisions rationnelles que prennent les personnes elles-mêmes pour être “en sécurité” pendant un conflit.
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Cet article décrit les enseignements tirés d’une étude des partenariats humanitaires dans le développement et la construction de la paix à Bougainville. Il examine la manière dont les agences donatrices, dans ce cas l’Agence australienne pour le développement international (AusAID) par l’intermédiaire de l’International Women’s Development Agency (IWDA), ont contribué aux réussites et aux échecs de la Leitana Nehan Women’s Development Agency (LNWDA). Bien que les bailleurs de fonds aient contribué au développement organisationnel et à la capacité de la LNWDA, l’équilibre des forces est resté faussé. En outre, le déploiement d’un organisme intermédiaire dans le partenariat exerce une pression considérable sur la LNWDA car celle-ci doit faire face à des obligations multiples pour ce qui est de la redevabilité, ce qui affecte l’impact de son propre travail sur le terrain. L’auteur de l’article soutient qu’afin d’améliorer l’impact de leur assistance, les agences donatrices doivent développer un cadre dans lequel les partenariats soient soutenus au travers de redevabilités mutuelles et moins exigeantes.
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L’humanitarisme et la politique sont la plupart du temps considérés comme distincts malgré la complexité croissante des conflits contemporains. Dans certains cas la séparation va trop loin et entraîne des conséquences imprévues. Cet article met en relief les détails de la fuite d’un soldat rebelle et de quelque 300 de ses hommes vers le Rwanda, tandis que la communauté internationale traçait la carte d’une solution idéale que tout le monde aurait pu adopter. Ceci n’a pas eu lieu et l’article étudie ce qui a poussé les parties intéressées à abandonner cette solution et fait des recommandations sur la façon d’améliorer la coordination et la complémentarité dans les opérations internationales faisant intervenir un éventail d’acteurs.
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Cet essai-revue traite de la nécessité de rendre les rôles des femmes et des hommes visibles afin de comprendre les différentes manières dont ils sont impliqués dans les conflits armés et affectés par eux et également d’examiner les façons dont les rôles de “genre”, les rapports entre les femmes et hommes, sont modifiés durant ces conflits et suite à eux. L’auteur passe en revue la documentation actuelle portant sur l’économie politique des conflits et les écrits féministes portant sur les femmes dans les conflits, en faisant remarquer que la première tend à ignorer les questions de genre alors que ces derniers ne prennent en général pas en compte une compréhension de la realpolitik plus générale. L’auteur se concentre sur cinq ouvrages féministes récents qui ont tenté de le faire et contribué ainsi à faire avancer le débat.
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Le secteur de l’aide humanitaire se heurte à une pénurie croissante de compétences alors même qu’il cherche à accroître l’échelle, la qualité et l’impact de ses interventions afin de satisfaire les besoins humains. Le rapide renouvellement du personnel a été désigné comme l’un des obstacles principaux au développement des capacités du personnel et également à l’apprentissage organisationnel. Une étude entreprise par Oxfam GB appuie des conclusions antérieures selon lesquelles les pratiques traditionnelles en matière de ressources humaines dans le secteur humanitaire, où de nombreux membres du personnel sont employés dans le cadre de contrats de courte durée, ont entravé le développement des compétences ainsi que l’apprentissage au niveau des programmes et de l’organisation.
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La décentralisation, ou le transfert du pouvoir de prise de décisions et des fonds du gouvernement central aux autorités locales, est l’un des plus importants mouvements de réforme en Amérique latine. Les changements constitutionnels récents survenus en Équateur ont contribué à la démocratisation et à l’autonomisation des autorités municipales. Des études de cas de trois municipalités de la région montagneuse équatorienne examinent de nouvelles possibilités de collaboration entre les ONG et les autorités gouvernementales municipales. Les ONG ont une expérience considérable du travail local et peuvent aider les municipalités à planifier et à développer leurs capacités. Les municipalités offrent aux ONG la légitimité et la “redevabilité” locale qui peuvent leur faire défaut, ainsi que les moyens d’étendre les activités de projet au-delà des communautés isolées et de maintenir les résultats une fois que l’assistance des ONG cesse.
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L’augmentation de l’échelle des innovations locales en matière de gestion des ressources naturelles (GRN) suppose un apprentissage axé sur trois thèmes : promouvoir l’innovation au niveau local, comprendre pourquoi les innovations locales fonctionnent dans certains contextes spécifiques et réfléchir à leur pertinence dans d’autres contextes géographiques et sociaux. Pour réussir, l’augmentation de l’échelle dépend en partie des rapports entre les multiples parties prenantes à différents niveaux autour de cet apprentissage. Les expériences de chercheurs soutenus par l’International Development Research Centre (IDRC) nous éclairent sur quatre questions : Qu’est-ce que l’augmentation de l’échelle ? Pourquoi augmenter l’échelle ? De quoi augmenter l’échelle ? et Comment augmenter l’échelle ? Les auteurs avancent que l’augmentation de l’échelle est un processus à multiples parties prenantes composé de cinq éléments, y compris : encadrer le contexte, promouvoir la participation, favoriser l’apprentissage, renforcer les institutions et diffuser les expériences réussies. Les obstacles clés à l’augmentation de l’échelle sont l’absence de communication ouverte et de la reconnaissance mutuelle entre parties prenantes des droits, responsabilités et rôles de chacune d’entre elles.
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Les données épidémiologiques conjuguées aux données expérientielles émanant des communautés peuvent donner des informations importantes et parfois surprenantes sur les rapports entre les sexes, pour influer sur les politiques générales abordant les besoins en mutation, le CIET a standardisé une conception mixte à base communautaire pour la collecte et l’analyse sensibles au genre de trois types de données : impact, couverture et coûts. Cinq étapes contribuent à garantir que l’on écoute les voix des femmes durant la planification. L’analyse stratifiée en fonction des sexes des données existantes constitue le point de départ. La stratification de toutes les réponses en fonction du sexe de la personne interrogée empêche un parti-pris numérique en faveur des hommes qui se traduirait en parti-pris dans l’analyse. Des groupes de réflexion féminins influent sur la conception de l’enquête, l’interprétation et les stratégies appropriées en vue de changements. Le genre est un facteur dans l’analyse des risques et de la faculté de récupération. Enfin, la logistique sensible au genre garantit la participation égale des femmes. Parmi les résultats de premier ordre figurent les données de genre pouvant se traduire en action pour entreprendre un plaidoyer en faveur des femmes. Parmi ceux de deuxième ordre on peut citer un environnement autonomisant pour un développement équitable, mettant en cause les types de marginalisation économique relatifs au genre.
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Le commerce équitable est devenu une dimension dynamique et réussie d’une contre-tendance naissante au régime néolibéral de la globalisation. Cette étude examine certains des dilemmes auxquels doit faire face le mouvement du commerce équitable tandis qu’il cherche à élargir et approfondir son impact parmi les pauvres en milieu rural du secteur du café latino-américain. Nous soutenons que les efforts réalisés en vue d’élargir l’impact économique du commerce équitable parmi les petits producteurs pauvres créent des difficultés pour approfondir l’impact politique d’un mouvement fondé sur la justice sociale et la durabilité environnementale. Cette étude se base sur deux ans de recherche et sept études de cas de coopératives de petits cultivateurs du Mexique et de l’Amérique centrale qui produisent du café pour le marché du commerce équitable.
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Cet article décrit la méthodologie de recherche suivie dans le ‘Livelihoods of the Extreme Poor Project’ (Projet sur les moyens d’existences des très pauvres), un projet de recherche entrepris au Bangladesh dans le cadre d’une collaboration entre PROSHIKA (une grande ONG nationale) et DFID (le ministère britannique consacré au développement international). Le double objectif de ce projet était d’en apprendre plus sur les moyens d’existence des personnes pauvres et de dispenser à l’équipe de recherche de PROSHIKA une formation dans l’utilisation des méthodes de recherche qualitative. Les conclusions des recherches devaient contribuer directement à la formulation de politiques générales et à la planification de nouvelles interventions de développement pour les personnes les plus pauvres du Bangladesh. Cet article propose une évaluation des résultats de l’approche utilisée, tant sur le plan du développement des capacités du personnel que sur celui de l’influence sur les politiques générales, et conclut qu’il a en grande partie atteint son but.
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Après le conflit Renamo/Frelimo et l’Accord de Rome de 1992 qui a mis fin aux hostilités, le Conseil chrétien du Mozambique a entrepris d’enlever ses armes à la population civile en les échangeant contre des outils de développement. Les armes ont été données à des artistes associés à une coopérative de la capitale, Maputo. Elles ont été coupées en morceaux et transformées en sculptures qui ont ensuite concentré l’attention internationale sur le projet Outils en échange d’armes, ou TAE (Transformação de Armas em Enxadas). Ce projet, bien qu’il ait réussi à attirer l’attention sur la prolifération des armes parmi les civils et à recueillir un nombre considérable d’armes et de munitions, s’est heurté à des difficultés au moment de relier la production d’œuvres artistiques à l’initiative globale. Cet article examine l’aspect du projet qui a fait de l’art à partir d’armes, avec des idées et des observations basées sur des travaux de terrain menés par CUSO et la Canadian International Development Agency (CIDA).
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Cet article critique la vue “axée sur la liberté” du développement en soutenant que, bien que le développement doive porter sur l’élargissement des libertés des peuples, la dynamique du pouvoir entre les “développeurs” et les “développés” ne doit pas être ignorée. Il n’y a guère d’analyse sur les implications du système politique multipartite (apparemment mis sur le même pied que la démocratie) au moment de faciliter le développement et la liberté. En utilisant le Malawi comme illustration, l’auteur soutient que la liberté et le développement sont si inextricablement liés que l’un ne peut fonctionner sans l’autre. L’accès aux services sociaux de base, le droit à la participation démocratique pour tous les citoyens et le droit d’agir comme des acteurs économiques libres ne peuvent être réalisés que si ces libertés sont étayées par des structures de gouvernance décentralisées véritables, des partenariats solides entre le gouvernement, les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile, et que si la bonne gouvernance jouit de l’appui de bons programmes d’éducation civique sur les deux thèmes.
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L’intégration du genre (gender mainstreaming) a été établie dans la Plateforme pour l’action de Beijing en 1995 comme une stratégie très importante pour la promotion de l’égalité entre les sexes. Comme stratégie de développement, l’intégration du genre requiert que l’on prête attention aux perspectives de genre, en les rendant visibles et en mettant en évidence les liens entre l’égalité entre les sexes et la réalisation des buts de développement. Pour évaluer l’intégration du genre dans les projets et programmes de développement il faut régler les critères d’évaluation comme la pertinence, l’efficacité, le rendement, l’impact et la durabilité, avec des indicateurs de l’intégration du genre aux niveaux de projet ainsi que de programme. Cet article suggère un cadre pour l’évaluation des interventions de développement d’un point de vue d’intégration du genre, afin d’intégrer les perspectives de genre dans chacune des phases du cycle de projet.
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Le secteur industriel de l’extraction, qui fait de plus en plus œuvre de pionnier dans les pays en développement, est aussi de plus en plus conscient des questions relatives à l’environnement et aux communautés qui se posent dans le cadre de l’exploitation minière, y compris les questions relatives au genre. Cependant, on se concentre principalement sur les impacts de cette exploitation sur les “femmes” de la communauté, laissant de côté les questions pratiques liées aux processus d’intégration du genre au sein de l’entreprise, sur le lieu de travail lui-même. Quels outils et approches seraient nécessaires pour ceux qui s’occupent des questions de genre dans le secteur minier, un secteur encore perçu comme un domaine de travail masculin ? Ce bref article présente une étude pratique entreprise dans une houillère privée en Indonésie. Par le biais de cet exemple, l’auteur suggère des manières de faire un premier pas dans le sens de l’intégration du genre dans le secteur minier.
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Bien que la coopération pour le développement puisse causer ou exacerber les conflits, la solution n’est pas de refuser l’aide. La question est de savoir comment apporter une aide d’une manière qui prévienne les conflits, afin d’arriver à une paix durable. Cette Practical Note (note pratique) examine la manière dont les ONG ont prévenu et géré les conflits provoqués par des projets d’eau en Éthiopie. Le cadre légal et les contextes institutionnels dans ce pays ne laissent guère de marge de manœuvre aux ONG, de sorte que leurs perspectives pour adopter une approche visant à prévenir les conflits résident principalement dans l’adoption d’une attitude plus sensible et non conflictuelle, tout en se montrant fermes dans leur style de communication. Des conditions de financement différentes et un cadre légal plus propice sont fondamentaux pour augmenter l’efficacité des ONG au moment de prévenir les conflits.
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Une visite au Ghana, dans le cadre de laquelle les hôtes souhaitaient se pencher sur le développement des leaders et l’invité sur le développement des pays, a donné lieu à la mise en question des deux aspects. Trois approches du développement ont fait l’objet de discussions. L’approche directive de planification du gouvernement, discréditée avec la chute du communisme, a été remplacée par une approche venue de l’extérieur de “globalisation”, actuellement mise en avant comme la manière de développer une économie. Mais une nation s’est-elle jamais développée en s’ouvrant avec enthousiasme aux entreprises, capital, experts et croyances étrangers ? Les succès notables, dont les États-Unis, suggèrent une troisième approche, le développement indigène intérieur-ascendant, qui a fonctionné de concert avec l’intervention de l’État. La globalisation prive donc les pays en développement de la base même sur laquelle les autres pays se sont développés. Cet argument est conjugué à un autre argument correspondant relatif au développement des leaders, lequel doit également avoir lieu de façon indigène, à partir des expériences de vie des personnes, et non de programmes censés créer des leaders. Nous en avons assez des orgueils démesurés au nom d’un leadership héroïque, tout comme des experts étrangers qui prétendent développer les pays “en développement”.
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“Collaboration” est devenu un mot d’ordre pour les praticiens et les théoriciens du développement. Or la collaboration ou les partenariats entre les universitaires et les chercheurs et activistes basés au sein de la communauté se sont souvent avérés difficiles. C’est tout particulièrement le cas des partenariats avec des chercheurs plus petits qui opèrent au niveau de la base populaire et au sein de la communauté et qui disposent souvent de moins de moyens que leurs partenaires universitaires. Cet article se concentre sur ce type de partenariat dans le domaine de la recherche sur le genre, dans le but de réfléchir aux problèmes, et aux succès, rencontrés par le passé, afin de développer des stratégies pour accroître la nature véritablement collaborative de ces projets, au lieu d’en faire un champ de mines de promesses rompues et de ressentiments inexprimés (et parfois exprimés).
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Cet article traite des enseignements qui découlent d’une approche spécifique pour combler le fossé entre l’activisme et la théorie – le partenariat collaboratif de recherche entre les théoriciens et les activistes. Ce que ces enseignements ont en commun, c’est que l’accent est porté sur le fait de reconnaître la différence afin de rapprocher les personnes.
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Des décennies de pratique dans le domaine du développement suggèrent l’importance fondamentale de l’amélioration des systèmes de prestation d’aide et de la compétence des parties prenantes afin d’améliorer le bien-être des personnes pauvres. Cependant, on est en droit de se demander si le système d’aide est en mesure de modifier ses attitudes et ses valeurs au travers des partenariats de ce type d’une manière permettant d’atteindre ce but. L’auteur de cet article suggère que, pour que ce changement puisse se produire, les processus d’apprentissage individuel, organisationnel et inter-organisationnel doivent être encouragés, ce de façons qui ne sacrifient pas les connaissances acquises par les travailleurs humanitaires dans les processus de gestion globale. Cet article se penche sur les procédures de projets d’éducation communautaire financés bilatéralement au Ghana, afin de révéler certains aspects du fonctionnement des arrangements de partenariat comme moyen de contribuer au soulagement de la pauvreté dans le monde. Certains exemples cruciaux tirés des projets faisant l’objet de l’étude de cas révèlent les manières dont l’apprentissage est facilité, utilisé, ignoré et entravé au fur et à mesure du développement des relations organisationnelles.
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Cet article traite du rôle de l’agriculture urbaine au moment d’aborder les besoins pratiques et stratégiques des Africaines et évalue les implications sur le plan du genre de l’adoption de l’agriculture urbaine comme stratégie d’intervention de développement. Les données empiriques du Botswana et du Zimbabwe font ressortir le rôle à multiples facettes de l’agriculture urbaine : en effet, certaines femmes s’en servent comme moyen de s’autonomiser sur les plans social et économique à long terme. Afin de profiter aux femmes, et non de leur imposer un fardeau supplémentaire, la promotion et le soutien de l’agriculture urbaine doivent adopter un ordre du jour émancipatoire qui soutient les buts pratiques et stratégiques individuels et finit par mettre en question les conditions structurelles qui donnent lieu, au départ, à la participation des femmes à l’activité.
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On se heurte à un certain nombre de défis et de problèmes éthiques sérieux au moment de mener des recherches en matière de développement dans un pays pauvre. Les auteurs soutiennent ici que la meilleure manière de veiller à ce que les recherches soient éthiques est d’appliquer trois principes fondamentaux. En se concentrant sur l’auto-déterminisme, la non-malfaisance et la justice et la bienfaisance, il est possible d’éviter les risques d’une approche toute faite non éthique. Cet article traite des défis particuliers que comporte l’application de lignes directrices universitaires standard en matière de recherches éthiques à la réalisation de recherches sociales en Uzbekistan, où l’observation de toutes ces lignes directrices empêcherait toute recherche. Cependant, en appliquant les principes éthiques les plus fondamentaux, il a été possible de concevoir un projet de recherche éthique.
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Cet article examine différentes utilisations des revenus forestiers par des communautés locales camerounaises. Depuis la législation de 1994 relative à la foresterie, les communautés locales ont eu la possibilité d’obtenir des revenus des forêts sous la forme de redevances annuelles versées par les compagnies d’exploitation du bois et au travers de la création de forêts communautaires. À l’heure actuelle, plusieurs communautés villageoises profitent de ces mécanismes financiers, ce qui devrait leur permettre de réduire leur pauvreté chronique et de se développer. Cependant, cette étude, entreprise dans le village de Kongo, met en lumière le fait que ces revenus sont en général mal gérés et détournés par les élites locales. Cette conclusion va à l’encontre de l’objectif de réduction de la pauvreté sous-jacent au développement des forêts communautaires et de l’affectation d’une partie des taxes forestières aux populations locales. Un changement profond de direction est requis, au travers de l’institution d’une gouvernance locale démocratique.
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Ce Research Roundup (Sommaire des recherches) présente un compte rendu de la phase pilote du programme de BRAC “Challenging the Frontiers of Poverty Reduction/Targeting the Ultra Poor Programme” (CFPR/TUP – Mise en cause des frontières de la réduction de la pauvreté/cibler les ultra-pauvres), lancé dans trois des districts les plus pauvres du nord du Bangladesh (Nilphamari, Rangpur et Kurigram) en janvier 2002. Les auteurs observent un lien étroit entre la situation initiale des participants au programme et le degré de changement qui s’est produit dans leur vie depuis leur lancement, les plus vulnérables signalant le changement le moins important. Il est recommandé d’apporter quelques modifications au CFPR/TUP.
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Une meilleure utilisation des données basées sur les recherches dans les politiques générales et les pratiques de développement peut contribuer à sauver des vies, à réduire la pauvreté et à améliorer la qualité de la vie. Mais pour que ceci ait lieu de manière plus efficace, les chercheurs doivent faire trois choses. Tout d’abord, il leur faut développer une compréhension détaillée (a) du processus d’élaboration des politiques générales – quels sont les facteurs influents clés et quels sont les liens entre eux ? ; (b) de la nature des données dont ils disposent ou qu’ils espèrent obtenir – sont-elles crédibles, pratiques et utiles sur le plan opérationnel ? ; et (c) de toutes les autres parties prenantes actives dans le domaine des politiques générales – qui d’autre peut aider à transmettre le message ? Deuxièmement, ils doivent mettre au point une stratégie globale pour leur travail – identifier les partisans et les adversaires politiques ; essayer de repérer les occasions d’influencer les politiques générales et pouvoir y réagir; veiller à ce que les données soient crédibles et utiles sur le plan pratique ; et établir des coalitions avec des groupes partageant les mêmes idées. Troisièmement, ils doivent avoir l’esprit d’entreprise – apprendre à connaître les décideurs et travailler avec eux, construire des programmes de recherche crédibles à long terme, communiquer efficacement, utiliser des approches participatives, identifier des personnes clés capables de travailler en réseaux et de “vendre”, et utiliser les réseaux informels. Sur la base de plus de cinq ans de recherches théoriques et basées sur des études de cas, le programme recherches et politiques générales dans le développement (Research and Policy in Development) de l’ODI (Overseas Development Institute) a mis au point un cadre analytique simple et des outils pratiques qui peuvent aider les chercheurs à réaliser ces trois choses.
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Cette Practical Note (Note pratique) examine la conception et la mise en œuvre de programmes de développement mené par la communauté (DMC), en prenant pour études de cas le Kecamatan Development Programme (KDP) et le Urban Poverty Programme (UPP) en Indonésie. Lancés en 1998, ces deux programmes ont tous deux fait l’objet d’éloges comme projets pilotes jumeaux réussis de DMC, car ils permettent aux groupes communautaires d’acquérir le contrôle de leurs ressources financières et des processus de prise de décisions. Malgré les similarités, cet article conclut que des approches différentes de DMC ont été adoptées, ce pour différentes raisons. En explorant les raisonnements et les concessions mutuelles de ces différentes approches, cet article permet de comprendre de manière plus approfondie la façon dont les principes de DMC peuvent être traduits en pratiques locales.
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Cet article décrit une technique utilisée pour évaluer un projet de soutien et de développement des ONG au Népal. Ce projet est en cours depuis 2000 (ou avant) dans cinq districts du Népal et a comme objectif principal d’aider les ONG à travailler en plus étroite collaboration avec les personnes les plus pauvres et les plus défavorisées de leurs secteurs respectifs. La méthodologie d’évaluation de l’impact utilisée est à la fois participative et qualitative mais aboutit tout de même à des estimations quantifiées du classement des aspects de la “valeur ajoutée” du projet en termes de stades de développement. Les résultats suggèrent que ce projet a réussi à développer les capacités internes des ONG et à améliorer les rapports avec les personnes pauvres et défavorisées, mais que l’impact sur leurs moyens d’existence est plus limité même après trois ans, ou plus, d’apports intensifs.
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Les agences humanitaires apportent une quantité significative de fonds pour les recherches visant le développement socio-économique. Ces agences requièrent en général que des chercheurs venus de l’étranger travaillent avec des chercheurs du pays sur les projets de ce type. De plus, le développement des capacités de recherche des chercheurs du pays est souvent un objectif important. Cet article est écrit depuis le point de vue d’un chercheur venu de l’étranger participant au développement des capacités de recherche des chercheurs du pays.
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