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Volume 7
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L'auteur de cet article examine en détail les difficultés relatives à la prise de position morale pour les travailleurs humanitaires internationaux qui opèrent en tant que tiers en situation de la guerre. Il commence par identifier le problème essentiel de la prise de position morale comme étant la localisation des valeurs humanitaires dans un contexte d'inhumanité organisée. La partie principale examine ensuite l'usage courant des termes 'humanité', 'neutralité', 'impartialité' et 'solidarité', tels qu'on les utilise pour jalonner les positions humanitaires. L'article se penche ensuite brièvement sur les implications psychologiques qu'a pour les travailleurs humanitaires le fait d'opérer en tant que tierces parties non combattantes en situation de la guerre. Enfin, cet article reconnaît qu'il est à la fois inévitable et souhaitable d'avoir une gamme de positions différentes dans un conflit donné, mais il conclut en soulignant la responsabilité de toute organisation humanitaire tierce de se montrer transparente quant à sa position et de préserver, et non déformer, les principes et le langage humanitaire international. Pour finir, il recommande un soutien concerté du droit humanitaire international et sa réforme éventuelle comme les meilleures manières de concentrer le débat actuel sur la place de l'humanitaire en situation de la guerre.
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Focusing on the land-use issues pertaining to the 'cultivable' and 'non-cultivable' categories of land contrast to the third category of 'cultivated') in developing countries, an examination is presented of the technological criteria that have been used to determine land types and qualities. It is argued that deciding how much land should be used for what specific purpose, and by whom, is not a simple prerogative of land-use professionals, but is a political decision. Issues discussed are: land classification and availability; current land-use policies and related consequences; and prospects for integrated land-use planning. Abstract supplied by kind permission of CABI.
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The author presents the views of Thailand's Population and Community Development Association (PDA - Thailand's largest NGO) about how to provide women attracted to the commercial sex industry (CSI) with economically viable alternatives to this accepted (in Thailand) type of `manual labour'. Research has shown that poverty is the major factor cited by voluntary commercial sex workers (CSWs) as influencing their move into the industry, and that economic development is their way out.
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The author describes the sub-sector analysis method and applies it to tailors working in the informal sector in Kenya. The results of the analysis allow the author to discuss the factors which influence the success, or otherwise, of micro-enterprise in this sector; he also advocates the research method itself as a useful tool for identifying `system blockages' (by tracking the movement of a product from input to output) and possible intervention strategies.
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The Summit, held in February 1997 in Washington DC, involved participation from governments, UN agencies, corporations, NGOs and credit practitioners. The author reviews the discussion, much of it concerning the importance of distinguishing between development reasons for advocating and initiating micro-enterprise, finance and credit schemes and more general economic reasons for doing so. Other debates include whether income generation is a key strategy to combat poverty, whether microcredit really helps the poorest populations, how gender should be integrated into programme structures, and the value of credit for micro-enterprise compared to micro-finance.
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This issue of Development in Practice contains twelve papers from the symposium, held in Johannesburg, South Africa 20-23 June 1996. The symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. In this preface to the series of papers, the authors briefly highlight the major topics discussed and conclusions reached. Symposium participants contribute the remaining papers.
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Certains conflits internes récents ont suscité l’attention de la communauté internationale, mais d’autres conflits à long terme dont le nombre accumulé de victimes est très élevé ont été relativement ignorés. La séparation entre les sections urgences et développement en vigueur au sein de nombreuses organisations du Nord encourage encore plus la vue décontextualisée et partielle des conflits et de la violence. En s’inspirant d’études de cas détaillées d’expériences post-conflit au Salvador, au Pérou et au Nicaragua, l’auteur soutient que l’analyse des conflits, l’intervention en cas d’urgence et l’établissement de la paix doivent être ancrés dans des contextes socio-historiques spécifiques. L’article se termine par une réflexion critique sur la mesure dans laquelle les capacités locales ont en fait pu influencer la situation de l’après-guerre et les perspectives d’établissement d’une paix durable et à long terme dans ces trois pays.
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Ce document comporte une réflexion sur les obstacles auxquels se heurtent les ONG salvadoriennes dans la transition de la guerre à la paix. Tout d’abord, sur les difficultés inhérentes au processus de paix proprement dit: changements structurels insuffisants, piège de la politique électorale, processus de transition défini trop étroitement et impossibilité de toute réconciliation sans avoir abordé la nécessité de mémoire collective, de responsabilité publique ou de justice. Deuxièmement, sur les difficultés propres aux ONG et aux organisations populaires au Salvador: la différence entre les compétences et les ressources qu’elles avaient développées durant la guerre et celles qui sont nécessaires en temps de paix, les problèmes rencontrés au moment d’établir leur rôle dans le plan de reconstruction nationale, et le fait qu’elles se composaient elles-mêmes de personnes qui souffraient encore des blessures psychologiques de la guerre.
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L’auteur de cet article examine en détail certaines des raisons pour lesquelles la communauté internationale n’a pas agi de manière résolue pour empêcher le génocide perpétré en 1994 au Rwanda; raisons qui ont leurs origines aussi bien dans l’histoire ancienne que dans la dynamique de la politique internationale de l’après-guerre froide. En se basant sur dix ans d’expérience en Afrique centrale, l’auteur examine d’un oeil critique les explications, acceptées par beaucoup, du génocide et de ses conséquences comme “de simples luttes tribales”, et réfléchit au rôle qu’ont joué les agents externes - aussi bien les journalistes que les organismes humanitaires - dans l’encouragement de cette optique. L’article se termine par une réflexion sur les défis complexes que pose la “réconciliation” au lendemain du génocide.
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In this paper, the author addresses some of the myths about solutions to social conflict, and reflects on problems he experienced with aid efforts organised by the international community, through the UN, focusing on Bosnia rather than Africa. Bosnia, as part of Europe, did not suffer the apathy that characterised international responses to events in Rwanda and Burundi before 1994. He then addresses what he sees as the flawed assumptions underlying the emphasis on economic reconstruction in the wake of war and conflict.
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. Here, the author considers `alternative' ways of creating collective memories, used by countries and communities without access to the formal state frameworks of truth commissions or war-crimes tribunals. This article also appears in the Development in Practice Reader Development and Patronage.
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La Charte des Nations unies confère au Conseil de Sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Or ces concepts mêmes connaissent actuellement des changements radicaux. Plus que l'absence de guerre, la paix en est venue à signifier l'harmonie au sein des nations et entre elles. Elle a acquis une dimension humaine et communautaire bien plus ample que la notion originale centrée sur l'État de la Charte. La sécurité comporte les idées d'inclusion, de cohésion et d'intégration - le sentiment d'appartenir à une société et à un ordre international en vigueur qui est fondé sur la justice et le respect des différences et de la dignité humaine. Aujourd'hui, en particulier de par l'augmentation des conflits non internationaux, le Conseil doit examiner, et ce de toute urgence, le caractère approprié des instruments dont il dispose et de la diplomatie traditionnelle. L'auteur demande que soient établis de meilleurs liens entre l'ONU, le Conseil de Sécurité, les ONG et les organisations de la société civile, et il propose des mécanismes juridiques et pratiques pour offrir une meilleure protection aux travailleurs humanitaires, d'une part, et pour, d'autre part, veiller à ce que les régimes de sanction, lorsqu'il sont appliqués, constituent des moyens efficaces d'exercer une pression sur les individus s'étant rendus responsables d'abus de pouvoir.
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Reconciliation: the role of truth commissions and alternative ways of healing (Paper from Symposium)This paper discusses the issues of reconciliation, truth commissions, and alternative ways of healing, focusing on what reconciliation means to different people and cultures, how reconciliation works in practice, what role truth commissions play in the process, and what alternative ways of healing have been used, specifically in Mozambique. The author bases his thinking, not on established theories, but on how people become reconciled with each other in practice.
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. Ingham-Thorpe describes how Mugabe's policy of reconciliation in Zimbabwe left intact many oppressive and inequitable structures, for example the land-reform issue remained unresolved. She also considers the displaced violence, massive youth unemployment, and the trauma of unmet expectations since demobilisation.
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. Here, the author discusses the impact of displacement (because of war) on families in Angola and Mozambique, and is specifically concerned with its effects on women and young people, who are believed to suffer the most profound psycho-social damage in these circumstances.
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. Castelo-Branco reports briefly on the use of child soldiers in the conflict in Mozambique, making them both the victims and perpetrators of violence. The trauma of such brutalisation is discussed, as well as children's coping strategies and the community-oriented psychological and economic assistance offered by AMOSAPU.
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. The author here recounts her work with the Independent Projects Trust (IPT) in KwaZulu Natal, South Africa, providing training in conflict-resolution skills. She describes the history of political violence and deprivation in rural areas, and discusses training for, and the essential qualities of, successful community-based peace-workers. This article is freely available as a chapter in Development, Women and War: Feminist Perspectives
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. In this paper, the author draws on her experiences in Central America and discusses the phenomenon of NGO staff leaving the region when armed conflict ceased. She considers the need for consistent representation from NGOs during the transition from conflict to peace, and the value of long-standing, trusting relationships, which are not easily or quickly built-up by new staff. NGOs' preference for fixed-term contracts is challenged, as is the strength of their commitment to appointing local staff.
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This symposium, co-hosted by the Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR) and the South Africa Office of Oxfam, drew together individuals and organisations working in the areas of violence, conflict and peace-building. Here, Thompson presents a comparative study of reconciliation and reconstruction processes in post-conflict Central America and Southern Africa. She identifies successes and failures, suggesting alternatives, and particularly criticises the tendency of multilateral agencies, especially the UNDP and USAID, to apply reconstruction packages irrespective of context, and, in Central America, to neglect the parallel need for reconciliatory initiatives. The demobilisation and re-integration of ex-combatants is specifically considered.
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L'aide humanitaire doit être jugée en fonction du Droit Humanitaire International (DHI), lequel confère aux civils le droit à satisfaire leurs besoins fondamentaux et le droit à être protégés lors de conflits armés. Les organismes humanitaires doivent mettre en balance les divers effets secondaires de leurs interventions afin d'en évaluer l'impact "net", et décider s'ils doivent ou non travailler dans toute situation donnée. Il ne leur incombe pas de fournir une aide là où l'impact "net" en serait négatif, ni d'aider ceux qui violent le droit international. Si les gouvernements n'assument pas la responsabilité de protéger les civils, ceci ne rend pas les organismes humanitaires responsables de combler la lacune, mais signifie qu'ils doivent faire pression sur les gouvernements pour que ces derniers agissent. Le débat mené dans l'hémisphère Nord sur le soutien à apporter aux citoyens de pays en conflit a lieu actuellement en termes de charité, et non en fonction d'une réponse mutuelle à ce que les populations font pour elles-mêmes. Les organismes humanitaires doivent contribuer à changer cet état de fait.
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Les conflits récents survenus dans la région des Balkans ont été principalement dépeints en termes de divisions ethniques et religieuses, l'intervention militaire et diplomatique de l'Occident étant perçue comme essentielle pour donner lieu à une issue positive. Cependant, ces divisions sont la conséquence d'un processus plus profond de fracture économique et politique. L'importance de la restructuration de l'économie de l'ex-Yougoslavie et des politiques suivies par les institutions financières internationales a été minimisée. L'auteur soutient toutefois que, loin de constituer la base de la reconstruction sociale et économique, l'application de politiques de marché libre dans l'ancienne Yougoslavie a favorisé le démantèlement des structures de bien-être social et contribué au déclin rapide de la capacité économique nationale. Les termes de l'Accord de paix Dayton de 1995 suggèrent qu'un avenir similaire attend les États successeurs de Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédonie et Slovénie.
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Les ONG jouent un rôle de plus en plus important dans le travail humanitaire, et l'impact de leurs activités est souvent non neutre relativement aux conflits sous-jacents aux crises. Ce fut le cas de la crise du Rwanda, pendant laquelle certaines ONG prêtèrent leur appui aux forces du régime génocidaire rwandais par le biais de leur choix de lieux de travail, du type et de l'organisation du soutien offert, et de certaines des déclarations publiques faites par des représentants d'ONG. Cet article documente la manière dont ce processus a eu lieu et conclut par des recommandations sur la façon dont on pourrait aborder à l'avenir certains des problèmes identifiés.
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The author gives a personal view of her experiences in Guatemala in 1995, when she met with human-rights workers coping with the aftermath, and ongoing trauma, of the 36-year war. She describes the fear and disruption brought about by so many years of military violence and repression, and the processes which it is hoped can help rehabilitate affected communities, particularly focussing on the psychosocial implications of giving people the chance to talk about, and learn the truth about, their experiences. This article also appears in the Development in Practice Reader Development and Patronage.
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Fundamental conceptual tensions underlie current debates regarding the implementation of psychosocial interventions with war-affected populations. Three particular tensions structuring current discourse concern the generalisability versus uniqueness of relevant knowledge, the valuing of technical versus indigenous understandings, and the planning of targeted versus community-based intervention. The implications of working out these tensions in the implementation of programmes are explored, leading to the proposal of a model of phased response to psychosocial needs.
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The author describes and assesses the use of matrix-scoring as a participatory evaluation tool. Often used as part of the Participatory Rural Appraisal (PRA) arsenal of tools, here the author applies it specifically to evaluating the performance of the European Community/European Union (EC/EU) in the provision of aid to Ethiopia between 1976 and 1994. He describes the mapping technique, scoring/ranking system, and assesses the strengths and weaknesses of its use in this case (including tables of responses/results).
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Citing the case of the Self Employed Women's Association's (SEWA) experience in nine districts of Gujarat, India, an argument is presented for returning almost the entire forestry sector to the women through their cooperatives of groups. Such an argument is based on the fact that almost one third of poor women are directly or indirectly involved in forestry or forestry-related work in the unorganized sector of the India economy, yet forestry remains a mainly male domain. A specific case study is presented, from Banaskantha, and three of their sub-programmes are described: the Eco-Regeneration Programme; fodder security systems; and Minor Forest Produce Collection (gum collection). Some related issues on forestry and women are then presented in conclusion. Abstract supplied by kind permission of CABI.
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Les organisations de développement ont réalisé d'importants efforts pour rendre leurs systèmes de gestion de projets et de programmes plus participatifs, afin de pouvoir rendre des comptes aux participants locaux (ou bénéficiaires), tout en créant des occasions pour que ces derniers puissent élaborer leurs propres processus. Ces mesures peuvent sembler participatives, mais elles sont en fait devenues de nouvelles (et souvent coûteuses) formes de gestion et de contrôle, qui ne présentent pas d'avantages considérables pour les participants aux projets. Les auteurs de cet article soutiennent que la prédominance de trois éléments, à savoir les projets, les professionnels et les organisations, a été considérée comme allant de soi, et que ces éléments font intervenir des pratiques et des processus qui sont principalement des instruments de contrôle et non de participation. Les tentatives en vue de donner lieu à la participation exigeront par conséquent un changement fondamental de la manière dont ces trois éléments opèrent. Entre-temps, les auteurs demandent que l'on accorde une plus grande attention aux manières dont les outils actuels de développement participatif, y compris la PRA (Évaluation Rurale Participative), peuvent être utilisés pour promouvoir soit la participation, soit le contrôle, selon l'utilisation que l'on en fait.
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Cet article aborde la question de l’objet de l’Évaluation rurale participative et de l’Évaluation rurale rapide (ERP/ERR). Il décrit trois contextes généraux dans lesquels ces évaluations sont entreprises dans la pratique. Il considère ensuite certains des défis auxquels se heurte l’ERP, dont : l’introduction et la diffusion de l’ERP au sein des communautés ; l’institutionnalisation de l’ERP dans les organisations de développement et dans leurs projets ou programmes ; la garantie et le maintien de la qualité, tant du processus de l’ERP que de sa facilitation ; et, enfin, l’absence d’une critique méthodologique de l’ERP. Abrégé présenté avec l’aimable autorisation de CABI. This article is freely available as a chapter in Development Methods and Approaches: Critical Reflections
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The author provides a summary of important lessons learned from adult educational activities and research in Latin America. Basic learning skills are defined as the skills needed in order to provide for ones basic needs, in turn based on the current understanding of human rights, and while literacy training is often regarded as the primary developmental tool in this respect, illiteracy is only one symptom of inequality and poverty. Schmelkes makes values the central element in her notion of competence.
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The UNEP's Dryland Ecosystems and Desertification Control Programme Activity Centre (DEDC/PAC) is coordinating a programme through the Environmental Liaison Centre International (ELCI) to devise methods for the participatory evaluation and monitoring of projects, forming a useful corollary to Participatory Rural Appraisal (PRA). Community-integrated projects should allow for the community evaluation, as well as implementation, of programmes, and the author recommends a number of steps to incorporate successful participatory evaluation.
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The author describes a quick method for evaluating the first stages of a credit project. He lists three questions, designed to illicit unambiguous yes/no answers, which assess the project's governance (external control structure), its financial viability (internal organisation), and its attitude towards potential borrowers. Answers are scored and provide an easy indicator of the project's likelihood of success. See also Evaluation of microfinance projects, Feedback, Susan Johnson ([13]Volume 9, Number 4)
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The first in a series of papers, this paper describes the rationale behind the Manicaland Business Linkages Project in Eastern Zimbabwe. The economic and development perspectives of buyers, suppliers, and the nation are considered, including the relevance of gender in small enterprise. Potential risks and problems are highlighted: imbalances of power between buyer and seller, government regulations and union demands, and access to linkage opportunities.
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The author evaluates the progress made since the 1996 World Food Summit on the commitments adopted there. He identifies current areas of concern, and promises made at various meetings since the Summit, and argues that Civil Society Organisations (CSOs) have more capacity than NGOs to compel government policy changes and must take the initiative.
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Ce document adopte une approche axée sur les acteurs pour comprendre l'importance que revêt pour les politiques générales et pour les pratiques l'expérience des travailleurs de terrain qui sont situés à l'interface entre le projet et les populations. Il se situe dans le contexte d'un projet mené en Inde qui cherche à réduire la pauvreté au moyen de changements agricoles participatifs et durables, basés sur des intrants peu coûteux et catalysés par le personnel du projet opérant au niveau du village. Les journaux tenus par ce personnel sont analysés pour révéler dans quelle mesure la position sociale des travailleurs de terrain facilite et restreint leurs interactions au sein et en dehors du projet, et les manières dont les "bureaucrates au niveau de la rue" façonnent les projets par le biais de leurs actes discrétionnaires. Ces journaux dépeignent les efforts acharnés des Motivateurs Villageois pour communiquer les objectifs des projets, établir leurs rôles et se distinguer des autres bureaucrates villageois, négocier la participation, surmonter l'hostilité à l'égard de l'Évaluation Rurale Participative, arbitrer l'accès aux consultants et aux supérieurs, interpréter les objectifs des projets et faire pression afin d'obtenir des changements concernant ces objectifs sans pour autant admettre l'échec, et enfin pour développer un vocabulaire commun de participation et de confiance dans la réussite. Parmi les implications pour les approches participatives figure le fait qu'il peut y avoir des contradictions significatives entre la durabilité et le développement participatif.
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Cet article utilise une expérience de l'Irian Jaya pour faire la lumière sur la centralité de la participation populaire au développement. L'auteur y explore les manières dont le fait de se concentrer sur la classe et le genre élève le développement participatif à un nouveau niveau et il réfléchit à la façon dont les agents du développement peuvent appuyer le développement transformationnel. L'intégration des points forts de l'économie politique et de la planification relative au genre dans une méthodologie participative donne lieu à une approche qui place les populations au premier plan, qui n'isole ni ne privilégie aucun secteur, qui place l'assujettissement à côté de la pauvreté comme des maux sociaux à vaincre, pas seulement à atténuer. Un concept et des pratiques favorisant l'émancipation en matière de développement, dans lesquels les inégalités et les iniquités sont abordées ensemble afin de reconfigurer la société au profit de la majorité, conféreront aux populations les pouvoirs dont elles ont besoin pour se développer comme elles l'entendent. Pour en arriver là, il faut atteindre un équilibre délicat et en évolution constante entre l'orientation et l'appui, la facilitation et la réponse, de la part de l'agent de développement.
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On a récemment constaté un enthousiasme sans précédent au Bangladesh pour l'Exploitation Forestière Sociale (EFS). Des projets d'EFS ont été lancés dans le but de faire participer les communautés locales à la gestion des ressources forestières. Les partisans de l'EFS affirment qu'elle a élargi les possibilités de participation des populations à l'exploitation forestière. Avec comme toile de fond ces promesses et affirmations, l'auteur de ce document se propose d'évaluer la nature et la portée de la participation à un projet d'EFS au Bangladesh, qui fait actuellement l'objet de l'attention du gouvernement et des bailleurs de fonds. Ce document a recours à un cadre théorique systématique pour évaluer la participation à la prise de décisions, à la mise en oeuvre, au partage des avantages et à l'évaluation du projet. Il conclut que la participation des populations a été insignifiante et marginale. Les populations ne jouissent de pratiquement aucune participation importante aux décisions et aux évaluations relatives aux projets, mais agissent dans le cadre de limites bureaucratiques strictes.
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Ce document comporte une analyse de l’héritage de la “révolution verte” en Inde rurale, et va au-delà des aspects économiques pour prendre en compte l’impact total sur la vie des personnes ordinaires des stratégies de développement guidées par l’État. En se basant sur des informations recueillies lors de travaux sur le terrain dans le nord de l’Inde, il cherche à fournir un tableau plus précisément différentié de la nature et des ramifications de la “révolution verte” dans les campagnes, en plus de faire des suggestions pour des réformes futures au niveau des politiques générales. La première section situe la stratégie de la “révolution verte” dans le contexte politico-économique dans son ensemble. La deuxième (qui est aussi plus détaillée) aborde en partie certaines des contradictions - l’écart entre l’augmentation de la production d’une part, le nombre croissant de personnes sans terre et la pauvreté rurale croissante d’autre part - en les illustrant grâce à l’étude du cas d’un village. * Théorie selon laquelle la richesse finit par profiter aux plus démunis.
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The author discusses the value of speech/talking as a communication tool, and the distortions that occur depending on the way speech is recorded and presented. During travels in India, de Caires asked one question of people he met along the way, recording their responses on paper and noting the influences on people's responses and his own impact on their choice of words. In relation to development, the point is made that face-to-face talk should be valued above other reported or mediated methods of communication, which can `amplify misunderstandings, and...alienate people from the fundamental process of sharing information.'
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The authors examine the use of development jargon as commands, or `order words'. `Participation' and `appropriate technology' are discussed as examples of development jargon which, through unquestioning usage, becomes `so entrenched that no NGO could dare contest' them. The result of continuing to use these words without allowing their meanings and implications to be contested will be the deterioration of these terms until they are no longer of analytical use.
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Since the 1960s, `partnership' has been a stated aim of NGOs, and the authors discuss how the concept of partnership has developed over the last 30 years. The type of relationship partners should have and the type of institution, government or group that Northern NGOs should seek to foster as partners, the authors argue, may be different in each specific instance. Both partners should agree on what they wish to gain from and can contribute to the relationship, building the mutual trust essential if partnerships are to flourish, be useful, and last.
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The paper addresses two issues: what are the type of organization needed in order to face the challenge posed by the complexity and uncertainty of development problems; and how can such organizations be designed. A flat organizational structure is proposed allowing the organization to be flexible and to respond to the needs of those who it aims to serve. Instead of a hierarchy of positions, a hierarchy of programmes should form the basis of organization for development agencies. Abstract supplied by kind permission of CABI.
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Soixante pour cent de la main d'oeuvre urbaine du Pérou est employée par des petites et micro entreprises (SME - small and micro enterprises), lesquelles représentent 95 pour cent de toutes les entreprises des secteurs manufacturier, commercial et de services du pays. Or, malgré des besoins en crédit qui s'élèvent à quelque 1.250 millions de dollars US, en 1994, le total des contributions du secteur financier officiel, des organismes internationaux de développement et des ONG n'ont satisfait que cinq pour cent de cette demande. L'auteur examine les six principaux mécanismes à travers lesquels le crédit est disponible pour les SME, et décrit le travail d'un réseau d'ONG péruviennes - IDESI - qui se spécialise dans l'octroi de crédit et la prestation de services connexes aux petites entreprises et qui établit actuellement des liens stratégiques entre le secteur populaire et le système bancaire conventionnel.
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Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a présenté la taxe dite "Taxe Tobin" comme un important mécanisme qui permettrait de générer une augmentation substantielle des ressources mondiales en vue d'aborder les priorités en matière de développement humain. Un impôt de ce genre, prélevé sur des transactions internationales qui sont, pour la plupart, spéculatives et improductives, pourrait générer plus de 300 milliards de dollars US par an, soit plusieurs fois le montant actuel de l'aide bilatérale. Cependant, étant donné le dialogue plutôt modéré qui a eu lieu lors du Sommet Mondial pour le Développement Social de 1995, et afin d'obtenir le soutien nécessaire de pays développés clés et d'institutions financières mondiales, il pourrait s'avérer inévitable que la Taxe Tobin, si elle était adoptée, serve en fin de compte les intérêts des économies les plus riches. Il est par conséquent nécessaire que le secteur du développement entame, et ce de toute urgence, un débat sur la manière dont ces fonds seraient dirigés vers les activités prioritaires pour le développement humain, et en quelles quantités.
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L'auteur de cet article suggère que les politiques axées sur le genre ont tendance à s'"évaporer" à l'intérieur de la bureaucratie de l'organisme international typique de développement. Dans cet article, l'organisme est interprété comme une "marmite patriarcale" dans laquelle les politiques relatives au genre sont susceptibles de disparaître parce qu'elles menacent la tradition interne patriarcale de l'organisme, et également parce que ce type de politiques viendrait bouleverser la relation douillette et "fraternelle" entretenue avec les gouvernements récipiendaires des pays en voie de développement. Cet article cherche à faire la lumière sur ce processus d'évaporation des politiques générales. Le lecteur est invité à soulever le couvercle de la marmite patriarcale et à en examiner le contenu.
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La période post-élections en Afrique du Sud a été marquée par des épreuves pour le secteur des ONG malgré le rôle essentiel qu'il a joué dans la lutte contre l'apartheid. Cet article étudie sous tous leurs aspects certains événements survenus au sein du secteur des ONG et entre les ONG et le gouvernement, afin de présenter des interprétations provisoires de ces processus. Tout d'abord, une toile de fond schématique du secteur des ONG établit le contexte des problèmes auxquels ces organisations se heurtent à présent. La deuxième partie fournit une vue d'ensemble des difficultés auxquelles les ONG doivent faire face. Elle comporte une description détaillée de la manière dont les relations entre le secteur des ONG et le gouvernement se développent à l'heure actuelle, complétée par une discussion des ONG et des "crises de financement" actuelles. La partie finale est plus spéculative, et postule les défis que devront relever les ONG au cours des années à venir.
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With specific reference to the BCCI, the author argues that equating sustainability with financial self-sufficiency can lead development organisations to sacrifice or compromise their development work in order to generate revenue. The BCCI was funded by USAID for seven years and, to compensate for the loss of that funding and ostensibly in order to continue their development activities, set up and ran a national Lotto which consumed resources and ultimately became the sole raison d'être for the organisation. This article also appears in the Development in Practice Reader Development and Patronage.
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The paper discusses some of the innovative ways in which the Zimbabwe Women's Resource Centre and Network (ZWRCN) has generated space for alternative critical feminist knowledge and analysis, which it sees as an essential basis for equitable development. The objectives of ZWRCN are briefly: to promote and strengthen inter-organizational networking activities for the exchange of information; to promote greater gender-awareness through information; to promote the adoption of gender-sensitive information systems; to repackage information in forms appropriate to relevant users; and to fill information gaps in both formal and non-formal ways. Strategies used by the ZWRCN include: documentation centre, thematic debates, talks on Gender and Development (GAD), gender training, a linkage programme, lobbying and advocacy, the GAD database, and book fairs. This article is freely available as a chapter in Development with Women. Abstract supplied by kind permission of CABI.
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Increasing numbers of local development organisations are approaching banks seeking credit. Their success has often been limited, due in part to the organisations' unfamiliarity with banking concepts and lack of investment resources, and also to banks' attitudes towards lending to `self-help' groups, and small returns on small loans. In 1985, a group of development practitioners set up RAFAD (Research and Applications of Alternative Financing for Development), a Swiss-based organisation, which provides guarantees, underwriting loans to finance local economic activities in the South. The author discusses the difficulties faced, successes achieved and ways to expand the service.
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The author reports on this conference, held in Bradford, England in May 1996. Consultants, planners, activists, geographers, ecologists, and economists attended, presenting papers on diverse topics but with the intention of understanding different methodological approaches to choosing development options. Focussing on environmental impact-assessment, the report highlights the participants' fruitful discussion of the interaction between various methodologies, but the author argues that `progress towards more environment-friendly development paths remains problematic.'
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Regenerated Freirean Literacy through Empowering Community Techniques (REFLECT) is an approach to adult literacy programmes which borrows from Paolo Freire's `active dialogue' method and Participatory Rural Appraisal (PRA) techniques. Developed by ACTIONAID, the authors describe and assess the use of REFLECT in pilot studies in Uganda and in Bangladesh, providing very positive feedback on this learning methodology; they argue that it allows for a synthesis of empowerment and literacy, although its flexibility - whether it will work in urban areas, with refugees etc - needs to be tested.
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The authors assess the 1995 CAS for Mexico, arguing that it fails to provide any coherent poverty-reduction strategies and maintains, incorrectly, that increased economic growth can alleviate poverty in and of itself. Also attacked is the way the CAS is developed without any consultation with civil society organisations in Mexico. This article also appears in the Development in Practice Reader Development and Patronage.
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The British Overseas Development Administration (ODA) commissioned studies to look at the increasingly common practice of the British government directly funding Southern NGOs, rather than going through Northern NGOs. British development NGOs' (BINGOs') attitudes to this practice were assessed, and the author discusses the hypocrisy revealed. BINGOs believed that Southern NGOs were not capable of managing and evaluating projects, would become `donor-driven', would become more concerned with the availability of money than meeting needs, and would be susceptible to manipulation by donors and governments. The author argues that Northern NGOs need to re-examine the nature of their relationship with Southern counterparts. This article also appears in the Development in Practice Readers [13]Development and Patronage and [14]Development, NGOs, and Civil Society.
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The Habitat International Coalition conducted research in 22 countries in Africa, Latin America and the Caribbean, and Asia, investigating public policy in housing and services since the 1950s. The findings are summarised here. Rural and urban development policies are considered, including housing shortages and types of housing, the consequences of relying on aid, and discussion of the different actors designing social policy. Finally, the author lists ingredients that seem to contribute to the success of housing and service provision.
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Dans cet article, l'auteur examine les tendances de la pauvreté, de la faim et de la sécurité alimentaire dans les Amériques, se penche sur certains des principaux processus, institutions et politiques générales qui entraînent le développement non durable, et s'interroge sur les réformes nécessaires, à tous les niveaux, afin d'améliorer la sécurité alimentaire. Bien que l'aide alimentaire donne des occasions de soulager la pauvreté et la faim, il est possible qu'elle contribue aussi à intensifier les crises relatives aux moyens d'existence au lieu de les résoudre. Étant donné que le Programme Alimentaire Mondial est parmi les principaux protagonistes du contexte de l'aide alimentaire, certaines questions cruciales pour les politiques du PAM dans les Amériques font également l'objet d'une réflexion.
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It is noted that while multilateral development banks (MDBs) have significantly increased their lending for 'targeted' anti-poverty projects since the early 1990s, there are few systematic, independent, field-based assessments of their effectiveness; as such monitoring and evaluation (M&E) is necessary to provide feedback to development decision-makers and stakeholders regarding what kinds of anti-poverty programme work and why. Pro-accountability actors in civil society in both donor countries and developing countries share a common interest in greater transparency as a path towards greater accountability and more effective MDB anti-poverty investments. Issues discussed are: bringing in civil society; learning from below; building networks; producing reliable generalizations; building credibility both above and below; making findings public; institution building; and cost effectiveness. This article is freely available as a chapter in Development and Social Action.
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In English only
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Dans cet article, le problème des conditions inadéquates de logement et de vie auxquelles doit faire face un quart de la population du monde est situé dans le cadre des droits de l'homme et de la reconnaissance, au niveau international, des droits fondamentaux à un endroit où vivre et à obtenir et maintenir un niveau de vie convenable. La nature et l'échelle de la crise du logement indiquent un échec de la part du gouvernement qui aboutit à l'exclusion, à la dépossession et à la violence, phénomènes qui deviennent endémiques au sein des sociétés: une institutionnalisation des conditions de vie et des logements précaires et inadéquats. L'auteur s'inspire de l'expérience de l'Habitat International Coalition (HIC), qui a développé et appuyé un éventail complet d'actions aux niveaux local, national, régional et international. Il suggère en outre certains des éléments requis si l'on veut que les changements non seulement fassent l'objet d'une promotion et de campagnes, mais qu'ils soient aussi soutenus.
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The results and discussions are presented of a participatory rural appraisal workshop held at the Sothuparai Reservoir Project, Tamil Nadu, India. The workshop was held at the heart of the dam site in the dense mango groves with farmers from two different categories. The first group was of those who would benefit from the irrigation, the second of those who would have to give up their land. Abstract supplied by kind permission of CABI.
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Financial accountability is as important in development agencies as in other organisations, although providing expenses statements, keeping accurate accounts, and setting and monitoring budgets are often seen by development workers as excessively bureaucratic tasks. The author argues that a small amount of training in simple, workable accounting procedures can enable people to obtain useful data from their accounts, and help with planning future expenditure.
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Drawing from the experiences of BRAC in Bangladesh, the author highlights some of the major areas of controversy around micro-credit organisations, specifically criticising points made by Ben Rogaly (in Development in Practice 6(2)). Arguing that further research is needed to determine cost-benefit ratios when providing specialised credit systems for use by specific sub-sections of society, he maintains that trade-offs occur between accountability and flexibility, and that to ignore such complexities leads to too narrow a view of micro-credit and its potential.
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The author replies to Hasan Zaman's comments (in the same issue of the journal) about micro-credit organisations.
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The author reports on the `International Conference on Scientific Research Partnership for Sustainable Development - North-South and South-South Dimensions', held in Berne in March 1996. Over 400 people from a wide range of fields attended, and while the author concerns herself with points of relevance to NGOs, NGOs were not widely represented nor specifically considered at the conference. Subjects discussed include the propensity for inequality in partnerships and the need to draw up guidelines for co-operation to ensure fruitful (fair and trusting) relationships, and, for a rejected partner, an amicable divorce.
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In 1994, the authors conducted research in the Iasi district of Romania, and present here findings about institutionalised children's aspirations, education, level of family contact and their assessment of the problems they face. The research provides some interesting pointers for those involved in programme planning, suggesting that better education and encouraging familial contact, where possible, throughout institutionalisation are more effective than strategies which seek to help the children when they leave. The article also questions the validity of the use of the term `orphans', when 80 percent of those questioned appeared to know the whereabouts of a family member.
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It is increasingly being recognised that many survivors of trauma are not best helped by psychological intervention based on the common Western patient/analyst relationship. Radda Barnen commissioned research into a variety of approaches to working with children who have been victims of conflict and/or displacement. The principal findings highlight the need for treatment which bases its rationale and methods on the specific circumstances of communities, including their cultural norms, coping mechanisms, and the wider social circumstances of those affected, as well as the central role of families, schools and teachers in assisting recovery.
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Cet article décrit les activités d'une ONG autochtone à Ahmedabad, en Inde, qui s'efforce de prévenir la violence communale. L'auteur tente d'y expliquer pourquoi l'utilisation de symboles religieux semble avoir un effet tout particulièrement puissant sur le déclenchement d'émeutes dans les quartiers pauvres. Enfin, ce document comporte une discussion des divers enseignements tirés de ces activités à l'attention des ONG internationales et autochtones qui cherchent à neutraliser la violence communale.
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Dans le contexte des changements économiques et technologiques auxquels nous assistons alors que le vingtième siècle touche à sa fin, le Rapport sur le Développement Mondial 1995 de la Banque Mondiale combine les thèmes du travail et du marché mondial, en célébrant le triomphe du marché dans la distribution efficace de la main-d'oeuvre aux quatre coins du monde. L'accent que porte la Banque Mondiale sur l'expansion de la capacité d'exportation agricole de l'Afrique ignore l'hostilité des conditions en vigueur auxquelles se heurtent les produits africains sur le marché mondial, ainsi que la tendance actuelle au déplacement de la main-d'oeuvre agricole. La "fuite de la main-d'oeuvre", en particulier celle des jeunes, indique que les agriculteurs africains eux-mêmes ont perdu toute illusion concernant la pratique de l'agriculture dans les conditions présentes du marché libéralisé. De par son étroitesse, la vision de la Banque Mondiale quant à une politique générale pour l'Afrique évite les implications sociales et politiques du déplacement de la main-d'oeuvre rurale ainsi que la nécessité d'un investissement dans le capital humain en milieu rural. Les auteurs de cet article soutiennent que l'investissement dans le capital humain pourrait à présent avoir pour seule alternative la guerre et des secours humanitaires coûteux, et ce pour des décennies à venir.
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Il est à noter que la question des enfants des rues est l'un des thèmes qui ne figurent pas sur le plan d'action en dix points établi lors du Sommet Mondial sur les Enfants de 1990. Or la présence de ces enfants est un phénomène commun dans les villes des pays en voie de développement et ils vivent dans des conditions de pauvreté des plus extrêmes. Dans cet article, l'auteur se penche sur l'expérience des enfants des rues dans la ville mexicaine de Puebla. L'auteur soutient que les recherches actuelles négligent la dimension morale et géographique des travaux réalisés auprès des enfants des rues. Cet état de fait à entraîné des pratiques qui considérent les enfants des rues comme un problème d'ordre social (en tant qu'enfants), et consacrent moins d'attention à leur contexte géographique (la rue). Par contraste, le travail réalisé par une ONG appelée JUCONI indique que, si l'on se montre sensible à cette distinction, on peut découvrir des aspects cruciaux. Cet article décrit dans ses grands traits l'approche de JUCONI et en évalue les implications pour ce qui constituerait les "meilleures pratiques".
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Cet article en deux parties examine l'expérience des ONG dont le travail est axé sur la pauvreté et qui ont dû vivre et travailler dans le cadre d'une guerre civile dont les origines résidaient dans la distribution chroniquement inéquitable du pouvoir et de l'accès aux ressources. En se basant sur 12 années de travail en Amérique centrale, l'auteur réfléchit aux exigences et aux contraintes imposées aux travailleurs humanitaires internationaux dans le contexte du conflit civil et aux manières dont les relations avec les organisations partenaires et les ONG locales s'en voient affectées. Le renforcement des pouvoirs et la participation sont examinés sous la perspective de ceux qui refusent de jouer le rôle des victimes de la guerre. Dans la deuxième partie, l'auteur explore les impacts immédiats et à long terme de la guerre et de la violence politique aussi bien sur les survivants que sur les travailleurs locaux et internationaux qui se soucient d'en aborder les causes et les conséquences.
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Les auteurs procèdent à un examen des différents principes et caractéristiques formulés dans les deux philosophies de développement (comme on les différencie brièvement dans les expressions “approche directive” (du haut vers le bas) et “approche ascendante”, ou centrée sur les personnes). L’évaluation fait l’objet d’une discussion en termes de ces deux approches : ce qui est subjectif et ce qui est objectif. Chacune est examinée et la question de savoir si elles sont mutuellement exclusives ou compatibles fait l’objet d’une discussion, ainsi que celle de savoir s’il vaut la peine d’évaluer les résultats des projets. On conclut que les évaluations de chaque type de projet peuvent tirer les enseignements l’une de l’autre et qu’un amalgame d’approches objectives et subjectives peut aboutir à un résultat d’évaluation basé sur des données plus complètes, ainsi qu’à un projet ou processus de développement amélioré. Abrégé présenté avec l’aimable autorisation de CABI. This article is freely available as a chapter in Development Methods and Approaches: Critical Reflections
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It is argued that the central role of rural grassroots organizations (RGOs) in Haitian rural development is of considerable importance. The Haitian Emergency Economic Recovery Programme has excluded the involvement of RGOs, and it is suggested that this will render the EERP largely impotent in confronting the extreme poverty and environmental degradation of the country. The paper describes some of the ways in which Haitian RGOs ought to be involved in the development process. Abstract supplied by kind permission of CABI.
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The authors describe how late rainfall, and the subsequent drought-recovery Food-For-Work (FFW) programme, undermined a long-term environment-protection project in Lesotho, South Africa. They argue emergency relief should be coordinated to complement disaster-prevention and capacity-building programmes - the FFW programme set a precedent for `payment' for essential conservation work - and the authors discuss how food distribution can be done as `developmentally as possible'.
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When the civil war in El Salvador ended in 1992, the Spanish government put forward money for a resettlement project (the ASPA project) which was designed and implemented by a Northern NGO for which the author worked as a construction adviser. The project, constructing a settlement for and with refugees returning from Honduras, faced difficulties due to a lack of local participation and the adoption of a discordant `professional' mindset in the planning and early stages of building work. The author discusses how the reconstruction process was altered to enable more effective participation and community ownership of the settlement.