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Volume 13
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Politique sociale ascendante: abandon de la coupure génitale féminine (CGF) en Afrique subsaharienneLes auteurs analysent lexpérience de Tostan, une ONG sénégalaise, concernant labandon de la coupure génitale féminine au Sénégal, au Soudan et au Mali. Tostan utilise des méthodologies non formelles participatives afin de soutenir des changements sociaux au niveau des villages, en particulier dans les domaines des droits de lhomme et de la santé des femmes. Après le programme éducatif de Tostan, certaines communautés ont déclaré un moratoire sur la pratique de la coupure génitale féminine et ont mobilisé leurs familles et leurs villages respectifs pour quils en abandonnent lutilisation. Cet article décrit le processus utilisé, se penche sur des questions qui ont été soulevées au fur et à mesure de la promotion et de la diffusion du concept à lextérieur du Sénégal, et examine les répercussions sur les initiatives de politiques générales au niveau de la base populaire.
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Ce document se base sur cinq études de cas pour examiner les avantages et les entraves potentielles au travail en réseaux horizontaux, afin de promouvoir le suivi et lévaluation de limpact du microfinancement. Son principal but est de stimuler des discussions supplémentaires sur cette question, mais il tire également des conclusions provisoires concernant les facteurs susceptibles de contribuer au succès. En particulier, lexpérience du Honduras suggère que les organisations de type réseau peuvent travailler de la manière la plus efficace possible lorsquelles facilitent une utilisation plus large des activités dévaluation de limpact déjà pilotées par un membre phare du réseau.
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Ce document évalue là-propos des interventions soutenues par des agences humanitaires qui cherchent à satisfaire les besoins des femmes dans le Rwanda de laprès-reconstruction. La sécurité personnelle, la sécurité économique et la sécurité sociopolitique sont utilisées comme les principaux points dinterrogation et indicateurs méthodologiques de référence. Les informations et les données utilisées dans le document ont été recueillies lors de plusieurs visites au Rwanda en 2001 et 2002. Létude révèle que les efforts ont eu des effets positifs sur la vie des femmes. Cependant, les conclusions montrent également que les stratégies spécifiques visant à améliorer la sécurité des femmes leur seraient plus avantageuses si elles étaient planifiées de façon plus cohérente de manière à prendre en compte la façon dont les questions de pauvreté, de genre et de sécurité se croisent.
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Les petits cultivateurs des économies en voie de développement se heurtent à une gamme de problèmes relatifs au marketing et à léchange. Cet article traite de lorganisation des marchés de légumes au Ghana, dans lesquels les transactions se caractérisent par lincertitude, la méfiance et des relations qui ne se sont pas développées entre les acheteurs et les vendeurs. Les auteurs recommandent ladoption de contrats écrits suivant des formes standard afin daméliorer les échanges entre les acheteurs et les vendeurs, et suggèrent des caractéristiques contractuelles clés. Les contrats présentent des avantages importants par rapport aux accords verbaux existants car ils précisent les conditions de laccord en fonction desquelles les performances peuvent être mesurées, et améliorent les attitudes commerciales et rehaussent lobligation morale.
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Laugmentation récente du nombre de publications, de cours de formation, de conférences et dénoncés de politiques générales portant sur les approches basées sur les droits montre limportance accordée à ce concept par les professionnels du développement. Malgré ceci, il nexiste pas de définition universellement convenue de ce qui constitue une approche basée sur les droits, et les répercussions de ladoption dune approche de ce type ne semblent pas non avoir été questionnées de façon complète. Cet article se propose dexaminer certaines des questions clés associées à ladoption dune approche basée sur les droits qui concernent les ONG.
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Ce document présente un compte rendu de certaines des conclusions génériques ressortant de recherches entreprises au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Ouganda sur les manières dont les outils de gestion actuellement encouragés par les bailleurs de fonds officiels sont transmis le long de la chaîne de laide, au travers des ONG du Royaume-Uni, aux organisations de la société civile du Sud. La concurrence croissante pour obtenir les fonds des donateurs a pour effet dévincer les ONG de plus petite taille, dune part, et détablir une approche de plus en plus standardisée entraînant une perte de diversité, de lautre. Un aspect plus perturbant est que les ONG, à tous les niveaux, sont de plus en plus secrètes quant à leurs propres défauts, et rechignent à exprimer leurs préoccupations sur ce qui se passe, de peur de perdre leur financement. Cet environnement, et les attitudes quil encourage, ne sont pas propices à lapprentissage, permettent la domination des paradigmes et des priorités définis par les bailleurs de fonds, et menacent de détruire les valeurs et les forces que les ONG peuvent, lorsquelles uvrent au mieux de leurs capacités, apporter au développement.
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Les projets de développement sont soumis à une grande pression pour quils donnent lieu à des changements positifs en matière de genre. Ce document présente un exemple pratique de la manière dont un projet en Tanzanie a tenté de répondre à cette exigence. Lauteur y décrit en détail comment un projet technique conventionnel a développé sa propre manière de comprendre la signification pratique de la sensibilité aux questions de genre, et a identifié des préoccupations relatives au genre quil pourrait aborder. La principaux défis du suivi sont devenus ceux liés à la manière dévaluer limportance dévénements enregistrés couramment, comme lassignation accrue de vaches aux femmes, et à la manière dincorporer dans le cycle du projet des activités de suivi qui pourraient se concentrer sur la recherche de processus de changement moins évidents, moins visibles et plus subtils. Cet article préconise la prestation dune attention accrue à la satisfaction de ces défis au sein des projets.
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Dans ce document, le développement communautaire basé sur les atouts (DCBA) est présenté comme une autre solution possible aux approches du développement basées sur les besoins. Après une vue densemble des principes et des pratiques du DCBA, quatre éléments importants du DCBA sont examinés à la lumière de la documentation actuelle sur les recherches et les pratiques pertinentes. Il sagit dexaminer la théorie et la pratique de lenquête appréciative, le concept du capital social comme un atout pour le développement communautaire, la théorie du développement communautaire économique et les leçons tirées des liens entre le développement participatif, la citoyenneté et la société civile. Cet article décrit la manière dont le DCBA reflète et, dans le même temps, intègre les tendances dans ces domaines, et devrait profiter des nouvelles idées émanant de ces travaux.
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De nombreux lecteurs connaissent sans doute bien le travail de Robert Chambers, y compris ses six préjugés du professionnel du développement à savoir spatial, relatif au projet, relatif à la personne, saisonnier, diplomatique et professionnel et ses suggestions pour les surmonter. Beaucoup connaissent aussi probablement le défi que représente la mise en pratique de ces conseils, notamment dans le cadre de missions de courte durée. La question posée ici est celle de savoir si le consultant peut faire quelque chose de constructif pour ceux qui sont les derniers sur léchelle du développement et, ce faisant, rendre les invisibles un peu plus visibles. Cet article propose quatre illustrations tirées des expériences de lauteur au Mozambique, au Malawi, au Bangladesh et au Zimbabwe. Elles comportent toutes des tentatives en vue dappliquer partiellement les idées de Chambers. Elles sont toutes modestes sur les plans de leur ambition, de leur échelle et de leur portée. Le principal objectif de la description de ces cas est de stimuler la discussion sur les possibilités dincorporer les idées des processus de développement participatifs et inclusifs dans les limites intransigeantes de la mission de deux ou trois semaines.
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Cet article décrit les enseignements tirés de plusieurs années de travaux pratiques avec une gamme de processus et doutils de gestion du cycle du programme et du projet (GCPP). La nécessité dune formation en GCPP, et pas seulement dune formation relative au cadre logique (Logical Framework ou Logframe), est soulignée, ainsi que limportance dutiliser une méthodologie de formation expérientielle. Lappropriation institutionnelle des outils et des approches de la GCPP est considérée comme vitale pour assurer la réussite. Comme les bailleurs de fonds sont à présent très nombreux à utiliser les outils de GCPP, la nécessité pour les professionnels du développement davoir des compétences et des connaissances de GCPP est primordiale. La valeur des cadres logiques comme outils pour accroître lappropriation du programme ou projet ainsi que la communication dans le cadre de ces derniers est mise en relief. Limportance dune réflexion en dehors des cases du cadre logique au stade de révision du projet ou du programme est également mise en relief.
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Le 12 septembre 2003 a marqué le vingt-cinquième anniversaire de la Stratégie dAlma Ata de lOMS La santé pour tous (SpT) dici lan 2000. Cette stratégie reflétait loptimisme selon lequel la santé pouvait saméliorer pour les peuples pauvres et défavorisés du monde entier au travers de la prestation de soins de santé primaires (SSP) globaux (non sélectifs). Dans la pratique, les SSP nont été appliqués que de manière sélective et en général nont pas bénéficié de ressources suffisantes. Deux groupes de santé progressifs, le International Peoples Health Council (IPHC Conseil international de la santé des personnes) et le Peoples Health Movement (PHM - Mouvement pour la santé des personnes) questionnent les données selon lesquelles les SSP sélectifs, au lieu de globaux, constituent la bonne approche, et soutiennent que la privatisation des services sociaux liés à la santé a eu un effet dévastateur sur la santé publique aux quatre coins du monde. Ces organisations demandent à lOMS de faire renaître le rêve dAlma Ata de toute urgence.
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Cet essai est organisé autour de plusieurs propositions de discussion qui relient le plaidoyer et les dilemmes relatifs aux recherches. Pour déterminer si les chercheurs peuvent ou non faire changer la Banque mondiale, il faut procéder à une évaluation plus large de la question de savoir si les campagnes avec lesquelles ils travaillent ont un impact. Bien quil y ait eu quelques réussites spectaculaires au moment dinterrompre ou de modifier la direction de projets de la Banque mondiale potentiellement préjudiciables, limportance à long terme de ces succès est moins claire. Tandis que le discours public de la Banque mondiale devient plus éclairé, le défi pour les organisations de la société civile et les chercheurs est, de plus en plus, de mettre en relief les contradictions entre ses propres politiques et sa non-conformité avec ses propres politiques, ainsi que léchec de ses prêts et projets à atteindre leurs buts déclarés. Ceci demandera une intégration verticale ou bien une coordination systématique entre divers niveaux de la société civile de larène locale aux arènes provinciale, nationale et internationale afin de suivre les partenariats parallèles entre la Banque mondiale et les autorités gouvernementales nationales, provinciales et locales. Enfin, un appel est lancé pour que les professionnels du développement social qui effectuent des travaux dexpertise pour la Banque mondiale adhèrent à un code éthique exigeant la transparence dans leurs relations avec les communautés et les organisations sociales qui sont la cible de leurs recherches.
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Léchec de lÉtat post-colonial à institutionnaliser la démocratie et à régler le développement au profit des pauvres a donné de limportance aux acteurs privés, y compris les ONG de développement. En utilisant des études de cas du Malawi, cet article montre comment les ONG peuvent sans le vouloir faciliter lenrôlement des pauvres dans des ordres du jour du développement qui ne leur sont pas avantageux. Les images (en tant que vues du monde) que les acteurs sociaux se font des différents aspects du processus de développement peuvent miner les intentions de responsabilisation. Lauteur de cet article soutient quune analyse des images des divers acteurs au moment de gérer lassistance au développement devrait influer sur lordre du jour des ONG de développement favorable aux pauvres.
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Les changements rapides actuels au sein et en dehors des ONG du Nord et du Sud intensifient lincertitude concernant la manière de relever les nouveaux défis et darriver à des résultats. Dans cet environnement instable, la gestion des risques est un outil permettant de porter au maximum les possibilités des ONG et de réduire au minimum les dangers entravant le succès. Il permet aux décideurs des ONG de réfléchir de manière stratégique tout le temps.
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Cet article cherche à contribuer au débat sur la collaboration entre les ONG nationales et internationales. Les auteurs soutiennent que si l'on veut assister au développement de sociétés civiles stables, indépendantes et viables, il est essentiel que les ONG internationales encouragent une approche non directive ("du bas vers le haut") dans leur soutien aux ONG locales et leur collaboration avec elles, en particulier celles qui surgissent de situations de conflit ou d'autres troubles sociaux profonds. À partir d'une étude menée au Timor-Oriental, les auteurs concluent qu'il existe un écart net entre la rhétorique et la pratique en ce qui concerne ce soutien. Les défis multiples qui se posent à la communauté des ONG internationales persistent bien que les nombreuses années de travaux de développement aient fourni une abondance d'occasions d'apprentissage. Les auteurs soutiennent que ces défis sont moins une question de normes et de règles que d'une approche de base, d'attitudes et de rapports de pouvoir. Elles maintiennent que si les ONG internationales et la communauté internationale dans son ensemble ne modifient pas leur approche, elles étoufferont, au lieu de favoriser, le développement d'une société civile viable et autonome dans les pays où elles travaillent.
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Certains peuples indigènes tentent actuellement d'examiner des approches leur permettant de définir et de mettre en oeuvre le développement durable de manières qui sont appropriées pour eux. En 1998, quatre organisations maoris iwis (tribales) ont entrepris un projet de recherche avec une équipe de chercheurs de l'université de Waikato sur la planification en vue de leur propre développement durable. Parmi les buts de la recherche figuraient : permettre aux groupes de formuler leurs propres valeurs et leur manière de comprendre le développement, établir un inventaire complet des ressources et des taongas (trésors), identifier les manières d'évaluer les coûts et avantages des options d'investissement, et examiner des méthodes participatives afin de faire participer la communauté à la prise de décisions stratégique. Des enseignements importants se sont dégagés de ces travaux et des modèles ont été mis à l'épreuve pour aider les groupes à base communautaire à mettre en oeuvre leur propre développement durable.
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Le discours sur le capital social se poursuit dans le domaine du développement, dans lequel le concept est examiné tant comme moyen d'arriver à une fin que comme une fin en lui-même. Le renforcement du capital social commence au niveau de la communauté. Tandis que les liens s'internalisent et s'institutionnalisent, les réseaux créés offrent aux États (faibles ou forts) ainsi qu'aux citoyens un moyen d'encourager la prise de décisions participative, l'identification des problèmes et la résolution de ces derniers. Comme le reflète l'exemple jamaïcain, le développement dans les petits États insulaires est un processus itératif et non directif. Ce document démontre donc l'utilisation critique du concept comme un élément de la "stratégisation" des buts nationaux en matière de développement.
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Development in Practice a toujours eu une perspective internationaliste. Les contributions du monde entier sont encouragées, quelle qu'en soit la langue, et de grands efforts sont faits pour rendre le périodique accessible, y compris au travers de traductions. En plus de la traduction des articles en anglais, les abrégés sont traduits, au départ dans le périodique et à présent sur le site internet, en français, espagnol et portugais, et cinq des Development in Practice Readers ont été publiés en espagnol. La rédactrice aimerait savoir si ces activités représentent l'utilisation optimale de son maigre budget de traduction, ou bien s'il serait possible de mettre celui-ci à meilleur emploi. Il s'agit ici d'un rapport résumé de l'un des conseillers de la rédaction, Mike Powell, qui, en observant d'autres organisations et en parlant aux abonnés de Development in Practice et à ceux qui le soutiennent, a tenté d'en apprendre plus sur le sujet.
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Le rôle d'organisation et de diffusion des connaissances comme un bien public mondial est devenu une préoccupation importante pour les organisations internationales de développement. Un domaine dans lequel elles sont tout particulièrement actives est le soutien des programmes de microfinancement dans les pays en voie de développement. Récemment, on a commencé à associer au capital social les "meilleures pratiques" dans le domaine du microfinancement confiées à ces organisations internationales et diffusées par elles. Cet article traite des manières dont la notion de capital social est utilisée pour expliquer le succès des programmes de microfinancement. L'auteur y soutient que divers types d'interactions sociales générées autour des opérations réussies de microfinancement sont appelés au hasard capital social. Ceci signifie que la présence d'un capital social ne nous apprend pas grand-chose sur les formes de programmes de microfinancement - sur les plans de la conception et de la mise en oeuvre - qu'il convient de considérer comme représentant de bonnes pratiques.
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Dans le nord-est de la Thaïlande, les femmes participent énormément à l'aquaculture à petite échelle. Cependant, tandis que l'aquaculture devient de plus en plus intensive, les femmes ont de moins en moins de responsabilités. Le pouvoir de prise de décisions par les femmes dans l'aquaculture et au foyer est plus important lorsque les femmes disposent de plus de moyens matériels et de connaissances que leurs maris ; et les études de cas dont s'inspire cet article montrent que ce qui est important n'est pas combien ont les femmes, mais combien elles ont par rapport à leur mari. Les études de cas illustrent en outre que les rôles et responsabilités attribués aux femmes de par leur sexe, ainsi que ce que la société attend d'elles, limitent ce que les femmes tireront de l'aquaculture. Dans l'aquaculture intensive en particulier, on attend des femmes qu'elles investissent tous leurs moyens dans cette activité afin de soutenir l'entreprise familiale.
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Les résultats d'une étude sur le terrain examinés dans cet article montrent le succès remarquable d'un projet d'éducation et d'intervention au sein des communautés dans le domaine de la santé génésique au Cambodge, mis en oeuvre par le ministère des Affaires relatives aux femmes et aux vétérans depuis 1995, sur le plan du degré d'activité des volontaires et de l'impact du projet sur l'augmentation des connaissances et de la mise en pratique au sein de la population cible en ce qui concerne les questions de santé génésique. Une clé du succès de ce projet semblerait être son adhésion à des principes identifiés, mais rarement mis en pratique, comme par exemple un fort engagement dans le sens du développement des capacités à tous les niveaux.
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Les associations de parents-professeurs ou comités de gestion scolaire (APP/CGS) constituent une manière importante de réaliser la participation au travers de l'action collective afin d'améliorer la scolarité. Les visites sur le terrain, une étude des documents disponibles et une petite enquête par sondage sont les trois sources utilisées pour examiner la situation des APP/CGS qui ont été établis par les autorités gouvernementales provinciales et les ONG au Pakistan. La principale conclusion est qu'il est nécessaire de procéder à des réformes du secteur public, afin de modifier les rapports de pouvoir entre les parents, les enseignants et les représentants gouvernementaux, pour rendre la participation efficace à l'école. En général, les écoles d'ONG n'ont obtenu que des résultats marginalement meilleurs que les écoles gouvernementales au moment d'engendrer la participation.
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L'auteur utilise la métaphore du praticien de développement comme psychothérapeute afin d'examiner les relations perverses de dépendance et de projection qui peuvent être encouragées entre les organismes humanitaires et les "bénéficiaires" à moins que les deux parties ne comprennent clairement que le but final est que ces derniers assument la responsabilité d'analyser leur situation et de prendre les mesures appropriées pour l'améliorer.
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L'auteur examine l'histoire du développement communautaire (DC) au niveau de la base populaire dans le Malawi rural, en se référant à quatre études de cas. Les conclusions illustrent que, bien que les bénéficiaires prévus de ces projets "d'auto-assistance" doivent être persuadés que les coûts de la participation sont justifiés, en réalité la décision de participer ou non est plus souvent sujette aux pressions sociales et autres, et par le passé elle a été appuyée de sanctions. En définitive, le succès de l'effort de DC pourrait dépendre davantage du degré d'appui politique qu'il peut mobiliser que du soutien manifesté par les communautés pauvres.
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Zhuhai a été désignée zone économique spéciale (ZES) comme point d'expérimentation de la libéralisation économique. Cet article retrace le développement de la zone économique spéciale de Zhuhai d'un humble village à une puissance économique significative dans le sud de la Chine, en se concentrant sur l'industrie, le commerce, l'éducation et la logistique.
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Il est devenu pratiquement de rigueur d'adopter des approches participatives dans les projets ruraux de développement, ne serait-ce que pour satisfaire les exigences émanant des bailleurs de fonds de preuves de la participation. Or, souvent la PRA (Évaluation rurale participative) et ses dérivés sont souvent utilisés dans le seul but de tirer des informations des communautés concernées et ne profitent pas aux populations locales comme prévu. Cette Note pratique présente un compte rendu d'un projet mené en Éthiopie dans lequel la PRA a été utilisée. Une évaluation effectuée avec les mêmes communautés après la conclusion de la phase de recherche a confirmé que, bien que certains aspects de la PRA aient été appréciés, en particulier les occasions d'apprentissage au sein des groupes de pairs, le processus avait été plus directif que la plupart l'auraient voulu. Elle conclut par quelques leçons simples pour éviter les pièges évidents, et pour veiller à ce que les populations locales profitent au mieux de la participation à un projet de développement.
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Depuis plus d'une décennie, les résolutions de l'ONU et de la Commission européenne mettent l'accent sur la souffrance endurée par les femmes durant les guerres et sur l'injustice de leur traitement lorsque la paix revient. Or, les injustices et l'hypocrisie continuent. Les femmes sont réifiées comme les pacificatrices tout en se voyant exclues des processus de paix. La souffrance des femmes durant les guerres est brandie comme une preuve d'inhumanité par les mêmes organisations qui acceptent, sinon encouragent, la marginalisation des besoins des femmes en situation de paix. L'auteur examine les processus au travers desquels ces phénomènes dont perpétués et décrit dans leurs grands traits quelques manières d'aller de l'avant qui pourraient contribuer à briser ces cycles.
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Ce document cherche à démolir un certain nombre de mythes sur l'absence des femmes des guerres et des conflits, traite de quelques problèmes liés à leurs vulnérabilités dans ces circonstances et propose quelques perspectives féministes pour aborder ces problèmes. L'auteur se penche sur les exigences contradictoires imposées aux femmes en période de guerre et de révolution, et soutient que différents processus historiques aboutissent à des politiques générales post-conflit différentes à l'égard des femmes. Il y a, toutefois, des expériences communes qui marginalisent toutes les femmes dans les phases post-conflit et de reconstruction. Même lorsque les femmes ont participé activement aux guerres et aux révolutions, elles subissent une importante pression les poussant à rentrer chez elles et à reconstruire le domaine privé pour faire valoir le retour de la paix et de la "normalité". L'auteur soutient que le fait d'insister pour placer les femmes dans le domaine domestique durant la phase de l'après-guerre peut aller à l'encontre du but recherché et se situer dans l'interprétation historique de la nationalité et du nationalisme comme masculine sur les plans de son caractère et de ses exigences. Comme nous entrons dans le vingt-et-unième siècle et au vu de la longue histoire de la participation des femmes aux guerres, aux révolutions et à l'élaboration de politiques générales, il serait peut-être possible à présent d'utiliser l'importance symbolique qui leur est accordée en temps de guerre pour formuler une perception différente de la nationalité et de l'appartenance, et pour créer une approche de la politique et de la reconstruction des nations, ainsi que de leur sentiment d'appartenance, se caractérisant plus par la coopération et moins par la concurrence et la hiérarchie.
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L'Audit du genre (Gender Audit - GA) et les rapports et études associés dont s'inspire cet article permettent d'évaluer la mesure dans laquelle les processus d'intervention mis en oeuvre au Kosovo depuis 1999 ont inclus l'analyse du genre et soutenu les besoins et les intérêts des femmes et des filles. Cette étude se penche sur les forces et les inconvénients de diverses tentatives en vue d'utiliser et de mettre en oeuvre des projets sensibles au "genre". Le GA a été conçu pour soutenir les politiques féministes naissantes en matière de reconstruction au Kosovo. Ses conclusions et recommandations abordent des aspects de l'acquisition de pouvoirs, de l'équité et des possibilités, tout en décrivant dans leurs grands traits quelques développements de l'activisme communautaire, ainsi que les résultats de l'administration internationale. En se penchant sur les développements sur une période de deux ans, il est possible de situer les questions d'équité et de possibilités dans le contexte du changement au fil du temps, et de lier les changements aux niveaux local et national aux dialogues internationaux en cours de développement. Cet article analyse les travaux locaux entrepris par le Réseau des femmes du Kosovo afin de venir à bout de la violence à l'égard des femmes dans les situations de guerre et au sein du foyer en temps de paix, et examine les travaux internationaux effectués par la Kosovo Women's Initiative (KWI) (Initiative des femmes du Kosovo). De nombreuses femmes du Kosovo (tous groupes ethniques confondus) reconnaissent pleinement le fait qu'elles sont membres de leur communauté et sont conscientes des risques qu'elles prennent en dialoguant malgré leurs différences pour arriver à la sécurité au quotidien et à la réconciliation. Les rapports et études internationaux comme ceux produits en 2002 par le Secrétaire-général des Nations Unies et l'UNIFEM sur les femmes, la guerre, la paix et la sécurité, ainsi que l'étude de la KWI, permettent d'évaluer la mesure dans laquelle les dialogues sont en train de changer et l'impact potentiel de ce type de changement sur le développement et la mise en oeuvre de politiques générales.
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L'augmentation du nombre de "petites guerres" a entraîné une prolifération d'efforts de reconstruction post-conflit. L'expérience des Balkans de la reconstruction d'après-guerre peut contribuer de manière significative à en apprendre plus à ce sujet, étant donné qu'il reste encore bien des enseignements à tirer de la manière compliquée, mal conçue et chaotique dont le monde extérieur est intervenu et a tenté d'apporter son aide durant les années 90. Parmi les leçons les plus importantes qui s'en dégagent figure la nécessité d'inclure pleinement les femmes dans la construction de la paix. Dans le cas du Kosovo, comme ailleurs, l'effort international a été dominé par des hommes, et s'est avéré ne pas savoir grand-chose sur la manière d'aborder les inégalités entre hommes et femmes, ni s'intéresser beaucoup à cet aspect. Cette indifférence s'est à son tour insinuée dans les programmes d'assistance, avec des effets tout particulièrement préjudiciables pour les femmes locales.
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Il est de plus en plus reconnu que la guerre vient modifier les rôles et les responsabilités au sein de la société, tout en exposant les hommes et les femmes à de nouvelles menaces et possibilités. Les guerres civiles perturbent et détruisent la vie de la population civile. Les hommes partent, meurent au combat, sont brutalisés, perdent leur emploi, ou sombrent dans le désespoir, la violence ou l'apathie. Les femmes assument d'énormes fardeaux de travail et toutes sortes de tâches et de responsabilités différentes, perdent leur sécurité et leurs protecteurs, et sont victimisées et marginalisées. Or, rares sont les membres des missions de maintien de la paix qui ont reçu quelque formation que ce soit pour ce qui est de traiter avec la population civile, et encore moins en rapport avec les questions spécifiques liées aux relations entre les sexes. Pour répondre à ce problème, un programme de formation de base appelé "Gender and Peace Support Operations" (Genre et opérations de soutien de la paix) a été conçu pour être utilisé dans la préparation pré-déploiement. Cet article décrit la toile de fond de son développement et présente dans ses grands traits la façon dont il est censé être utilisé et évoluer à l'avenir.
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On a beaucoup écrit sur la contribution des femmes palestiniennes à la lutte pour la libération de leur nation. Elles ont non seulement survécu dans une atmosphère de violence implacable, mais elles ont en outre réussi à obtenir des améliorations remarquables sur le plan de leurs droits et de leur développement en tant que femmes. Une question qui a été moins étudiée est l'impact à long terme de la violence à l'égard des femmes, que ce soit sur le plan de leur bien-être physique et psychologique ou sur celui de leur aptitude à participer de manière sérieuse soit au conflit lui-même soit à la situation post-conflit. L'auteur de cet article soutient que, bien que les femmes palestiniennes ne soient pas simplement des victimes mais aussi des agents de la violence, cette violence - qu'elle soit commise au hasard ou institutionnalisée, perpétrée par l'ennemi ou par leurs propres concitoyens - exerce des contraintes considérables sur leur aptitude à participer à la lutte pour la libération nationale. Par conséquent, elles ne sont pas suffisamment préparées pour contribuer au processus de paix, et on les empêche donc de donner toute leur mesure dans le cadre du nouvel État.
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Au premier abord, on pourrait penser que, malgré la participation vitale des femmes aux processus de pacification, elles sont, la plupart du temps, marginalisées ou dépréciées. Cependant, si l'on s'éloigne de l'idée des femmes comme étrangères et/ou victimes, on peut trouver des preuves de leur participation à des projets initiés et menés par elles et/ou à des activités dans lesquelles elles assument des rôles égaux aux côtés d'hommes. De nombreuses femmes qui vivent dans des zones de conflit préconisent et utilisent, avec succès, des approches en vue d'une paix positive durable qui transcendent les structures et idéologies traditionnelles dominées par les hommes. Un grand nombre de femmes, d'hommes et d'enfants ordinaires travaillent, pour la plupart dans les coulisses, en vue d'obtenir justice et égalité. Les femmes participent très activement, mais elles sont bien moins reconnues que les hommes. L'échelle et la diversité d'efforts pour la plupart non reconnus mais néanmoins efficaces en vue de la paix, aux quatre coins du monde, et en particulier parmi les femmes, méritent une reconnaissance bien plus importante de la part de la communauté internationale. Cet article se base sur un projet de recherche qui utilise une approche de témoignages oraux et une perspective multiculturelle pour conférer une voix aux femmes qui travaillent sur le terrain dans le cadre d'un ample éventail de processus transformationnels.
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Les relations entre les sexes changent-elles durant les conflits ? Dans quelle mesure les conflits eux-mêmes peuvent-ils être attisés par certains aspects de l'identité de "genre" ? Un projet de recherche récemment terminé, qui conjuguait des témoignages oraux et des méthodes de recherche plus conventionnelles, a conclu que les conflits ont sans aucun doute donné aux femmes de plus grandes responsabilités, et dans le même temps la possibilité d'exercer une influence accrue sur la prise de décisions et de participer davantage aux activités politiques. Ces recherches jettent la lumière sur le rôle des citoyens ordinaires comme "protagonistes" réagissant à la crise, et décrivent la manière dont les identités de "genre" sont tissées pour former une toile complexe de cause et d'effet dans laquelle la guerre peut être perçue comme un "conflit de patriarcats".
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Cet article, qui se base sur des recherches effectuées sur le terrain, à Kaboul, en février 2002, commence par une discussion de la manière dont les femmes ressentent la guerre et les conflits violents différemment des hommes, en particulier en définissant différents types de violence à l'égard des femmes en Afghanistan. Deuxièmement, en identifiant certaines femmes afghanes, ainsi que des réseaux et organisations de femmes, j'analyse leurs stratégies différentes pour faire face à la situation et les façons dont le travail en réseau et les différentes formes de solidarité au sein de groupes sont devenus des mécanismes pour l'acquisition de pouvoirs par les femmes. En troisième lieu, je démontre comment, durant le régime taliban, de nombreuses femmes ont risqué leur vie en transformant leur foyer en réseaux clandestins d'écoles pour filles et jeunes femmes. Leurs organisations secrètes ont d'ores et déjà posé les fondations pour la construction d'un "capital social", lequel est crucial pour le processus de reconstruction de l'Afghanistan. Dans la section finale, je suggère que les femmes d'Afghanistan, comme protagonistes sociales, sont optimistes et disposées à participer au processus de reconstruction. Comme chercheuse, mon intention est de transmettre clairement leurs voix, leurs opinions et leurs exigences, en espérant qu'elles seront prises en compte par les décideurs et les travailleurs humanitaires.
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Cet article analyse le processus d'industrialisation à Hazira, dans la région côtière du Gujarat du sud, en Inde. L'auteur se propose de mesurer l'impact du développement industriel sur la distribution des terres, les possibilités d'emploi pour les habitants locaux, ainsi que sur l'environnement. Les opinions de différentes parties prenantes - villageois et industriels - sont présentées. La position des femmes est examinée, en particulier le type de profession qu'elles occupent, leurs compétences et leurs revenus, le temps qu'elles consacrent aux activités économiques et domestiques, et l'attitude des membres de leur famille de sexe masculin vis-à-vis de leur travail.
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Cet article, qui se base sur une étude des ménages agricoles bénéficiaires et non bénéficiaires du district Mpigi, en Ouganda, analyse le programme Heifer-in-Trust. Bien qu'il soit destiné à soulager les manques sur les plans de la nutrition et des revenus des agriculteurs ruraux les plus pauvres au travers de la production laitière, les vrais bénéficiaires tendent à être les moins pauvres à cause des dépenses encourues. C'est là le sort de bien des initiatives de développement dans le cadre desquelles les avantages n'arrivent pas jusqu'à leurs récipiendaires prévus, et qui risquent de creuser encore le fossé des inégalités. Par ailleurs, on a constaté que ceux qui ont tiré des avantages du programme, bien qu'étant plus aisés dès le début, étaient très actifs et enthousiastes, et il était évident que le programme avait apporté une contribution considérable à l'amélioration de la production laitière. Le défi reste donc de concevoir les moyens d'arriver jusqu'aux agriculteurs les plus pauvres.
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Cet article résume une partie d'un projet de recherche entrepris dans le Niger rural. Il cherche à donner une idée du développement et du fonctionnement des organisations de la base populaire et des communautés au sein desquelles elles travaillent. Un aspect s'est dégagé des recherches effectuées dans cinq ateliers, auxquels ont participé presque 160 personnes issues de 54 organisations communautaires : les métaphores du baobab et de l'eucalyptus se sont avérées avoir de fortes associations culturelles pour les participants et ont contribué à expliquer l'importance des interventions à long terme et aux racines profondes au lieu de projets de courte durée et éphémères. Cet article vient s'ajouter au débat contemporain au sein des agences de développement sur le renforcement des capacités du développement humain.
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Les recherches résumées ici abordent les ambiguïtés et les écarts du dialecte du renforcement des capacités au sein de l'industrie humanitaire et de développement. On constate que trois thèmes en corrélation pénètrent dans la littérature portant sur le renforcement des capacités, en dépit des persuasions idéologiques diverses. L'appropriation de ces thèmes dans le discours relatif au renforcement des capacités est soumise à une analyse critique. Une analyse méta-théorique met en question l'aptitude de constructions mentales fonctionnalistes à réduire la pauvreté ou à arriver au développement durable. Du point de vue du développement de la communauté, une transformation sociale équitable n'aura lieu que lorsque l'axe central du "développement" fera intervenir le renforcement des capacités de toutes les personnes, communautés et nations afin de créer un monde juste et équitable.
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Au travers d'une analyse de la façon dont les ONG du Bangladesh se sont institutionnalisées, l'auteur examine les modèles de bureaucratisation et de professionnalisation avant d'affirmer que les ONG font partie d'un processus d'incorporation qui se fait le médiateur de l'opposition aux inégalités relatives au "genre" et autres inégalités structurelles. Deux tendances importantes--le partenariat croissant entre les ONG, l'État, les agences bailleurs de fonds d'une part, et le passage discursif du bien-être social et de la redistribution à l'individualisme, l'esprit d'entreprise et l'indépendance d'autre part--illustrent ces processus. Cet article montre comment l'institutionnalisation, accompagnée de la réunion de la société civile et des ONG, masque la perte de leur voix par les citoyens membres, en canalisant l'opposition au travers des ONG de manières qui, souvent, compromettent leurs intérêts.
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Cet article montre comment on peut procéder à des recherches empiriques sur les manières de comprendre le développement au niveau local en se référant à trois ateliers de dessin réalisés avec des enfants dans la région Ayacucho des Andes péruviennes. On a demandé aux enfants de dessiner leur communauté telle qu'ils aimeraient qu'elle soit à l'avenir. Leurs dessins sont analysés au moyen d'une forme adaptée de la théorisation ancrée, et sont ensuite interprétés comme des expressions des discours locaux sur le développement. Bien que les trois villages se situent dans la même zone et partagent une histoire violente de guerre et d'instabilité, ces recherches montrent que chaque communauté interprète le développement à sa manière.
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Cet article présente une réflexion critique sur les questions relatives à la collaboration Nord-Sud et aux recherches participatives soulevées dans le cadre d'un projet portant sur la gestion environnementale locale participative et durable dans la zone périurbaine autour de Kumasi, au Ghana. L'immigration rapide, la transformation non coordonnée de terres arables en logements, l'exploitation intensifiée des ressources et le déclin de la qualité et de la disponibilité de l'eau sont certains des problèmes propres à cette zone. Les dispositions de recherches collaboratives avec les partenaires locaux ainsi que les relations participatives soutenues avec des communautés villageoises sélectionnées ont constitué des aspects centraux de ce projet. De façon plus générale, cet article traite des questions institutionnelles liées à la dichotomie entre les projets de recherche et ceux d'assistance au développement, et de leurs répercussions sur les évaluations de projet.
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Le "cadre logique" et la "matrice du cadre logique" sont devenus des outils de planification très utilisés, en particulier dans le cadre des projets soutenus par des bailleurs de fonds dans les pays en voie de développement. Avec son format simple et le rapport clair entre les variables, le cadre logique est utile pour résumer les principales préoccupations liées aux programmes de développement. Dans le même temps, selon l'auteur, les conventions actuelles limitent l'utilité du cadre, et il suggère des modifications qui devraient en accroître considérablement l'applicabilité et la capacité de comporter des informations. La matrice du cadre logique cherche à aborder certaines dimensions supplémentaires de la planification. Cependant, elle est elle aussi limitée par des étapes et des procédures standardisées qui doivent être défendues comme la méthodologie omniprésente qu'elles sont considérées être par beaucoup. La "matrice du cadre logique" est ici juxtaposée avec un concept plus large et plus souple de "planification du développement", avec lequel il ne faut pas la confondre.
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La décentralisation est une caractéristique commune aux politiques générales de nombreux pays africains. La gouvernance locale est donc en passe de gagner en pertinence, bien que pas encore en clarté. Sur la base de l'expérience d'un projet de développement au Kilimanjaro, en Tanzanie, cet article traite de la gouvernance locale dans la pratique, en se basant sur une analyse historique et en se concentrant sur la relation entre les autorités gouvernementales locales et la société civile. Au travers d'un processus graduel allant de l'expérimentation à l'exercice de pression en passant par les phases pilotes, le projet PAMOJA développe des mécanismes d'"interface" pour structurer les relations entre les autorités gouvernementales locales et la société civile au niveau du district. Trois acteurs sont identifiés pour la réussite du projet : l'agent externe comme "faciliteur" du processus, les champions locaux comme agents du changement et les partenaires stratégiques pour l'élément exercice de pression. Un résultat final positif renforcerait en fin de compte les processus de décentralisation.
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Dans le cadre de recherches participatives avec des groupes bien établis et autonomes d'agriculteurs en Ouganda et au Ghana, on a examiné leurs points de vue et leurs priorités concernant les informations agricoles. On cherchait en particulier à étudier les manières dont les agriculteurs identifiaient les nouvelles idées revêtant un intérêt commun et à explorer les façons dont ces idées étaient partagées, modifiées et parfois mises en oeuvre au sein du groupe ou de la communauté dans son ensemble. Après une série de visites, il est devenu évident qu'au sein de chaque groupe qui fonctionnait, certains individus jouaient un rôle clé non seulement en ce qui concerne l'échange d'informations, mais aussi pour ce qui est du soutien et de l'encouragement des changements et du développement à l'intérieur du groupe. Ces individus, auxquels on se réfère comme à des "animateurs", présentaient des caractéristiques claires. Bien que membres de la communauté locale, ils tendaient à avoir un degré d'alphabétisation au dessus de la moyenne, et avaient en général voyagé davantage que leurs pairs. Leur rôle consistait en général à soutenir et à faciliter, plutôt qu'à agir comme leaders, et ils servaient souvent de voie clé pour le partage des informations. Les animateurs jouaient le rôle de catalyseurs significatifs au moment de faciliter le flot des nouvelles idées et des informations, et ils devraient faire l'objet d'une attention et de recherches accrues en vue d'encourager le changement développemental.
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Cet article se propose de comprendre le potentiel de développement humain d'un programme d'irrigation gravitaire introduit par une ONG de développement en Inde occidentale. Il se concentre tout particulièrement sur les façons dont cette intervention au niveau micro a réussi à créer les conditions nécessaires pour donner plus de choix aux pauvres. On constate que l'impact de cette intervention, saisi au niveau de l'exploitation agricole et des ménages au moyen de données conventionnelles et résultant de la PRA (évaluation rurale participative), a été d'augmenter la productivité de la terre, entraînant l'amélioration de la sécurité alimentaire et de l'emploi, ainsi qu'une réduction significative de la migration causée par la misère, surtout parmi les femmes. Le succès de cette intervention est attribué au fait qu'elle est adaptée aux besoins locaux et à la création d'un mécanisme institutionnel approprié. Étant donné son potentiel démontré, l'auteur de cet article souligne la nécessité de reproduire ce type d'intervention ailleurs.