Planification basée sur le genre et les données : les méthodes du CIET
Les données épidémiologiques conjuguées aux données expérientielles émanant des communautés peuvent donner des informations importantes et parfois surprenantes sur les rapports entre les sexes, pour influer sur les politiques générales abordant les besoins en mutation, le CIET a standardisé une conception mixte à base communautaire pour la collecte et l’analyse sensibles au genre de trois types de données : impact, couverture et coûts. Cinq étapes contribuent à garantir que l’on écoute les voix des femmes durant la planification. L’analyse stratifiée en fonction des sexes des données existantes constitue le point de départ. La stratification de toutes les réponses en fonction du sexe de la personne interrogée empêche un parti-pris numérique en faveur des hommes qui se traduirait en parti-pris dans l’analyse. Des groupes de réflexion féminins influent sur la conception de l’enquête, l’interprétation et les stratégies appropriées en vue de changements. Le genre est un facteur dans l’analyse des risques et de la faculté de récupération. Enfin, la logistique sensible au genre garantit la participation égale des femmes. Parmi les résultats de premier ordre figurent les données de genre pouvant se traduire en action pour entreprendre un plaidoyer en faveur des femmes. Parmi ceux de deuxième ordre on peut citer un environnement autonomisant pour un développement équitable, mettant en cause les types de marginalisation économique relatifs au genre.
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