Pratique de la recherche participative au sein du Centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT)

Cette étude a évalué la mesure dans laquelle le CIMMYT a eu recours à des méthodes participatives et la manière dont elles ont été perçues par les scientifiques. Les résultats suggèrent que les approches participatives au sein du centre étaient largement “fonctionnelles”, c’est-à-dire qu’elles visaient à améliorer l’efficacité et la pertinence des recherches – et qu’elles avaient en fait valorisé les efforts de recherche. La majeure partie des projets étudiés mettaient aussi l’accent sur la sensibilisation des agriculteurs, ce qui est compréhensible si nous pensons que le facteur restrictif dans l’échange scientifique-agriculteur est la base de connaissances limitée de ces derniers. Ainsi, dans les situations comme celles des zones marginales et dans l’agriculture à petite échelle, le contact avec de nouveaux génotypes et avec les options de gestion les plus prometteuses serait une première condition pour des interactions efficaces et la mise en œuvre réussie d’approches participatives. pp 590-598