Culture et autorité dans les initiatives de développement en Égypte
Jusqu'au début des années 80 la plupart des décideurs, malgré leurs belles paroles sur l'importance du rôle du `capital humain', étaient obsédés par le développement physique et le taux de croissance du Produit National Brut. L'Égypte, comme les autres pays du Tiers Monde, a fait de même. Il y a dix ans, pourtant, devant l'accroissement des dettes extérieures et la désintégration sociale, les rapports de l'investissement dans ces programmes d'infrastructure se révélaient maigres ou même négatifs. La culture, la communauté et l'autorité organique ont été redécouvertes comme les maillons manquants dans le processus de développement. Ces formes de vie associationniste sont parfois groupées avec d'autres sous la rubrique de `société civile'. On commence à définir le développement comme un processus dans lequel le potentiel humain est optimisé au niveau individuel et collectif. Cet article met en évidence l'interaction de ces variables en faisant appel à quelques exemples de projets de développement communautaires.
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