Développement communautaire : Freire et Grameen dans le Barrowfield Project, Glasgow, Écosse

Les auteurs de cet article tentent d’examiner l’un des échecs les mieux connus du développement communautaire au Royaume-Uni – le Barrowfield Project de Glasgow (1986–1996) – et de le comparer à d’autres tentatives de développement communautaire (en soulignant les contrastes entre celles-ci et le projet Barrowfield), en particulier certaines associées aux travaux de Mohammad Yunus et de la Grameen Bank, ainsi que l’héritage de Paulo Freire. Nous concluons que tant Freire que Yunus font des suppositions sur la préexistence d’une communauté qui limitent l’impact potentiel de leurs idées dans un endroit comme Barrowfield, où l’anomie et l’apathie étaient monnaie courante. Nous constatons en outre que, tout comme des actions censées être libératrices peuvent renforcer l’hégémonie dominante, l’inverse peut à l’occasion se produire. Ces dernières années, le Barrowfield Project a trouvé un second souffle et il faut donc examiner les travaux actuels dans ce contexte. pp 30-39