Plus de taux d’adoption ! En quête d’autonomisation dans les programmes de développement agricole

Le débat sur l’autonomisation englobe un discours plus ancien sur la valeur intrinsèque de l’autonomisation et un discours plus récent sur les avantages instrumentaux de l’autonomisation ; le concept du rôle d’“agents actifs” est utile pour appréhender cette distinction. Dans le développement agricole, les efforts d’autonomisation sont souvent un moyen d’arriver à une fin, considérés comme une forme avancée de participation qui améliorera l’efficacité du projet, avec des taux d’adoption qui favorisent la conformité plutôt que l’autonomisation intrinsèque. Néanmoins, il est possible pour les projets d’améliorer les moyens d’autonomisation intrinsèque – et d’en faciliter le processus. En ce qui concerne le processus, la recherche et la vulgarisation peuvent avoir recours à une approche constructiviste au lieu de celle, comportementaliste, consistant à soutenir les changements sur les plans des connaissances, des comportements et des rapports sociaux. Au moment d’évaluer l’autonomisation, tant les “développeurs” que les “développés” doivent chercher les preuves de ce que les personnes assument le contrôle de leur vie. Les études de cas – comme celle utilisées par le programme indonésien de gestion intégrée antiravageur – contribueront à illustrer le contexte et la chronologie, et les comportements non planifiés sont des indicateurs tout particulièrement utiles. pp 524-538
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