Gouvernance de la facilité pour l’eau d’Amman

En 1993, la Banque mondiale a apporté son assistance au ministère de l’Eau et de l’irrigation en Jordanie pour actualiser un bilan du secteur de l’eau et a ainsi lancé le processus de la participation du secteur privé (PSP) à la prestation des services afin d’améliorer l’efficacité du secteur de l’eau et des services des eaux usées. Dans cet article, la privatisation de l’eau et des services relatifs aux eaux usées est examinée depuis le point de vue des parties prenantes (intrants) et des consommateurs (extrants). Le but en est d’évaluer les changements qui ont eu lieu à ce jour par rapport aux principes de bonne gouvernance. Les résultats d’entretiens avec les parties prenantes et émanant des questionnaires de consommateurs montrent que le processus de privatisation n’affiche, à ce jour, que de rares signes de “bonne” gouvernance. Malgré l’éventail de parties prenantes impliquées, l’État reste chargé de concevoir une approche de bonne gouvernance qui réponde aux préoccupations et aux intérêts de toutes les parties prenantes. pp53-65