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'Propriété de pays' : une expression dépassée
L’expression 'propriété de pays' se réfère à une propriété de la conditionnalité associée aux programmes, processus, plans ou stratégies faisant intervenir une 'partie nationale' (en général un état-nation) et une partie étrangère (en général le FMI, la Banque mondiale, les banques régionales de développement et autres institutions multilatérales et bilatérales). Dans quelles circonstances et comment le concept de propriété de pays peut-il être pertinent pour un pays comportant une myriade d’opinions et d’intérêts hétérogènes et souvent contradictoires ? Ou pour un pays dont la légitimité représentative ou les références démocratiques du gouvernement sont mises en question ? L’auteur soutient que cette expression a été tellement exploitée qu’elle est, au mieux, peu utile et, au pire, pernicieuse : une expression dépassée.
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